samedi 31 décembre 2011

2011: bon débarras!

Aujourd'hui, enfin, le dernier jour de cette année minable!
 
J'ai passé une partie de la journée à faire du ménage: c'est ma façon de commencer l'année 2012 avec l'esprit plus léger!  C'est symbolique, c'est un ménage psychologique et hormonal!

Ça m'a fait un bien fou de jeter de vieilles photos que je ne regarde jamais.
Déchiqueter des vieilles factures de 2008...
Jeter des notes de cours sur les mots "charnières".


En ayant l'esprit allégé, j'espère bien retrouver ma capacité de m'émerveiller facilement ainsi que l'inspiration pour continuer ce blog!  

La vaisselle est faite, le lavabo de la cuisine est propre, j'ai passé la balayeuse, j'ai lavé mes draps.  
Je vais donc me réveiller en 2012 dans un pyjama et un lit propre!!!
Purifiée de la négativité de cette année qui se termine. 

Et puis, en 2012, j'ai un Ironman à faire moi!

Par contre, je ne saurais terminer cette année sans vous remercier pour vos mots de réconfort: ils ont fait une différence dans les moments difficiles.  
Je vous souhaite à vous et votre famille une année 2012 remplie de joie, de sérénité, de sourires, mais surtout, je vous souhaite la santé pour entreprendre des projets qui vous tiennent à coeur.  

Bonne année 2012 :-)


Juliette avec un beau sourire à l'envers!!!





samedi 19 novembre 2011

Le syndrome du weedeater

Le weedeater ou coupe-bordure...

Certains le trouve bien pratique.  Moi, je trouve que c'est une machine infernale!

Ça fait un certain temps que j'ai développé la théorie de ce syndrome, et j'en ai parlé pas plus tard qu'il y a deux semaines - lorsque mon amie Julie, dans sa grande candeur, durant un souper, m'a posé la question suivante: "comment ça se fait que t'es pas comme ta soeur"?

Euh, j'ai failli m'étouffer avec ma salade ou mes spaghettis!

Je me suis souvent posé cette question...
Elle provoque chez moi perplexité et anxiété.
J'ai souvent réfléchis sur la folie et la stabilité mentale.
Quand on est fou, on s'en rend-tu compte?
Un peu comme les gens qui parlent seul et tout haut...

C'est là que je lui ai dit que je ne devais quand même pas retenir des voisins!
Mais que, probablement à la différence de ma soeur, mon état d'être est moins marqué que chez ma soeur qui souffre du trouble de la personnalité Borderline.

Exemple de polytoxicomanie qu'on peut retrouver chez le TPB, mélangé à un p'tit verre de bière, ou deux, ou trois...

Je suis capable de nuances de gris, alors que pour elle, tout est soit noir, ou soit blanc.  Chez elle, pas de demi-mesure!  Moi, j'ai le compromis facile, on me dit "easy going".
J'ai partage le même sens de l'humour benêt que mon père et le léger déficit d'attention de ma mère (léger chez moi, mais lourd chez ma mère)!
À la différence de ma soeur, je reconnais mes faiblesses, j'en suis consciente, je les nomme.

En ce qui à trait aux crises de colère intenses qu'on voit chez les personnes souffrants du TPB (trouble de la personnalité Borderline)... j'avoue que la seule fois où a surgit une colère irrationnelle chez moi, c'est lorsque j'ai pogné les nerfs après mon weedeater!

Je me souviens très bien de cette anecdote.
C'était l'été, il faisait chaud et humide et ça faisait au moins 15 minutes que je "gossais" avec la bobine de nylon pour que le fil puisse sortir tout seul comme dans le manuel d'instruction quand on frappe légèrement le pied du weedeater sur le sol.
Ben moi-là, au bout de 15 minutes de "gossage" et de maringouins qui me tournaient autour, j'ai décidé de "smasher" plusieurs fois ledit pied sur l'asphalte en me disant, dans ma tête: "y vas-tu sortir le câlice de fil de l'ostie d'bobine à marde" et en lâchant un gros cri primal dans la vraie vie.  Nah, nah, je n'ai pas de double ou triple personnalité(s), mais juste des p'tites sections spécifiques dans mon cerveau mon une distanciation ou un détachement constructif!!!

Anyway, ça m'a fait du bien de "smasher" le weedeater parce que c'est là que j'ai pris la décision de faire tondre mon gazon par mon voisin.

Bref, le syndrome du weedeater, n'est pas du tout associé au TPB, non!
Le SDW vient de l'appareil lui-même.  Je n'ai pas encore identifié spécifiquement si c'était la bobine ou le fil de nylon, mais en jasant avec mon autre voisin (qui a fait comme moi avec son weedeater), j'ai compris que l'appareil fait ressurgir des émotions de base du cerveau reptilien.

Quand j'ai conté à Julie le sort que j'avais réservé à mon weedeater, elle m'a dit: "je souffre du syndrome moi aussi"!

Et vous, souffrez-vous du SDW?
Vous savez, en parler, ça fait du bien!
Sublimer dans le sport aussi :-)

mardi 1 novembre 2011

Ménage!

Ceci devrait être l'avant-dernier épisode de la saga au sujet de ma soeur (le dernier sera quand elle sera placée en foyer supervisé et qu'elle voudra ravoir certains de ses effets).

Juste pour ma mère, qui continue à combattre le cancer, mes deux tantes et moi avons payé la ville de Longueuil pour pouvoir ravoir les effets de la saisie chez ma soeur.  Ma mère voulait ravoir la bague en diamant de ma grand-mère qu'elle avait donné à ma soeur.  On n'a jamais retrouvé la bague... mais c'est une autre histoire.
Ensuite, moyennant quelques autres dollars, j'ai eu droit à la livraison dans mon entrée de 4 cubes de GoCube (3'x5'x8').
Je les avais pour le week-end et il fallait les vider.
Avec l'aide de ma tante et de deux amis (Jean-François et Katherine), nous avons trié, jeté et remis en boîtes certains objets.

Et nous avons mis à la poubelle (qui est pour l'instant le côté de ma maison) un assez gros volume de "gogosses"!  Je pense qu'en plus de souffrir du trouble de la personnalité borderline, ma soeur commençait à souffrir du syndrome de Diogène.  En tout cas, on a mis au recyclage la collection complète de TV Hebdo pour les années 2005 et 2006, on a jeté de vieux vêtements datant probablement de la fin des années 80.

J'ai survécu à ces montagnes russes d'émotions en donnant les cours de spinning et en allant jouer avec Juliette sur le bord du Canal.  Ça m'a fait passer ma tristesse et ma rage.

Je vais pouvoir reprendre la course à pied et recommencer à nager de façon un peu plus régulière.

Ce que je retiens de cette leçon?
Il faut éviter d'accumuler pour les "en cas", se garder de la place pour respirer et se clarifier les idées.
J'ai aussi constaté la générosité de mes amis, par leurs gestes ou leurs paroles.

Tout ça a quand même été un peu éreintant.


J'ai voulu me détendre en prenant un bon bain chaud avec de l'eucalyptus (parce que j'ai mal à la gorge).
On repassera pour la détente: Juliette qui voulait jouer avec Watson et Watson qui donnait des baffes à Juliette.  Juliette qui était ensuite bien intriguée par le concept du bain (je prends surtout des douches car je deviens impatiente quand je prends des bains à cause de l'immobilisme).  La Miss léchait le rebord de la baignoire et voulait boire l'eau!!!  Je me détendrai dans mon lit d'abord!
Mais, enfin, ouf, je peux souffler: les deux gros bacs de recyclage ont été vidés, les ferrailleurs sont venus chercher le frigo, la cuisinière.  L'énergie peut recommencer à circuler.

mercredi 19 octobre 2011

Juliette is back!

Hier, un 5km mollo avec la Mizz!
Contente, contente: ça faisait 3 semaines qu'elle ne courait pas à cause de sa toux de chenil.

Elle jappe encore enrouée, mais elle a retrouvé ses papattes de coureuse!

De mon côté, j'en ai profité pour étrenner mes nouveaux runnings d'hiver.
Je trouvais désagréable l'hiver passé de courir en canicross avec des crampons.
J'ai trouvé les Salomon SpeedCross 3cs très légers, confortables.
J'ai hâte de voir comment ils se comporteront sur les routes en hiver!

vendredi 14 octobre 2011

Cancer de l'âme

Je crois que j'ai déjà vaguement parlé de ma soeur...
Avant, j'évitais d'en parler, c'était un sujet tabou.
Maintenant, je crois qu'il est important de dire...

Ma soeur a un cancer de l'âme depuis qu'elle est toute petite.
C'était, aux dires de ma mère, une enfant agitée, difficile.
Moi, j'étais sage comme une image, je ne dérangeais pas, je jouais toute seule...
Ah!  Que de souvenirs avec les bonhommes Fisher Price: la maison, le chalet, le garage.

Ma soeur a trois ans de plus que moi.
Quand j'étais petite, elle me faisait fâcher, riait de moi quelquefois mais, je l'aimais quand même.
Elle me montrait des choses, j'appréciais ses talents artistiques, ses idées excentriques.

À l'adolescence, les choses se sont compliquées un peu...
Elle avait des accès de révolte contre ma mère et a déjà voulu la battre une fois.
Je les avais séparées et j'avais dit à ma soeur: "touche-pas à ma mère".
Mais j'aimais ma soeur quand même, et, quelquefois, on allait au cinéma, à La Ronde ensemble.

Dans sa vie de jeune adulte, j'ai vu comme ma soeur était manipulatrice et, parfois, carrément méchante.
J'ai commencé à l'aimer un peu moins, mais c'était ma soeur quand même.
Tout lui était dû, elle était incapable de remercier les gens, voulait toujours se comparer aux gens riches et célèbres, ne voulait pas travailler... Elle accusait la société, elle était adepte du No Future.

J'ai suivi mon chemin, il m'a mené jusqu'à la terre des Aztèques durant quelques années.
Je suis revenue, j'ai vu ma soeur, ce qu'elle était devenue et j'ai décidé de couper les ponts car elle était l'incarnation d'une personne toxique, caractérielle, violente, manipulatrice, profiteuse, constamment insatisfaite.  
Je n'ai pas reconnu ma soeur, je n'avais plus de soeur.
Je ne la revoyais que durant les réunions familiales.
Le dernier Noël où je l'ai vue, il y a environ 10 ou 15 ans, elle était en crise de manque.
Elle avait réussi à gâcher la fête pour tout le monde en faisant des commentaires blessants.
Ça m'avait littéralement rendu malade et j'avais dû vomir dans un banc de neige en retournant chez moi (et ce n'est pas parce que j'avais abusé de la dinde)! J'étais complètement à l'envers.
C'est à ce moment que j'ai décidé de couper les liens avec elle.
J'ai fait une dernière tentative pour lui parler en essayant un genre de tentative de "thérapie de la confrontation"...  Ouille.  J'ai déclenché chez elle une rage qu'elle a transférée sur ma mère.
J'en ai déduis que les gens trop proches ne peuvent parfois pas aider leurs proches.

Naturellement, j'avais toujours de ses nouvelles par ma mère ou une tante.
Elle leur faisait des chichis, les manipulait... et elle s'est mise à être méchante avec elles.
Ma mère et ma tante ont aussi arrêté de la voir aussi, mais prenait de ses nouvelles de temps en temps.
Nous étions d'accord, mes tantes, ma mère et moi pour dire que ma soeur allait mal finir avec ses abus de polytoxicomane et ses tentatives de suicide.

Comment résumer la détresse, la maladie de ma soeur?
Difficile.
De son côté à elle, c'est le déni.  Elle ne souffre pas de maladie mentale, mais de narcolepsie, d'un dérèglement de sérotonine dans son cerveau et veut des pilules pour pouvoir les mélanger à de l'alcool.  Elle n'a jamais voulu suivre de psychothérapie, ni d'avoir un suivi sauf pour sa prescription de pilules.

Aujourd'hui, en revenant à la maison, j'ai eu cette nouvelle tragique qui m'affecte beaucoup mais ne me touche pas en même temps.  Je pense qu'on appelle ça de la distanciation en psychanalyse...

Ma soeur s'est jetée en bas du 4ème étage d'où elle demeurait (elle a été évincée de son HLM pour non-paiement de loyer).
Elle avait une hanche tellement égrenée qu'on lui a posée une prothèse, elle est blessée au dos.
Elle n'est pas morte, mais j'aurais tendance à réagir comme ma grand-mère et je me suis dis: "mon Dieu, venez la chercher, elle est tellement malheureuse".

Ma soeur a un cancer de l'âme, ma mère a le cancer colorectal et du foie.
Et moi? Moi dans tout ça, je suis la personne raisonnable, qui ne dérange pas.
Mais moi, je n'ai pas le cancer de l'âme, ni le cancer colorectal ou du foie.
Moi, je poursuis mon chemin, j'essaie de garder ma bonne humeur et je cultive mon ébahissement.

Et puis, j'avais un cours de spinning à donner ce soir!  :-)

Merci la vie, merci le sport!

lundi 3 octobre 2011

Anticlimax

Pffft! Normalement, le point culminant aurait été: "Heille, j'ai couru Bristol en 4hXX"!

À la place, je vous raconterai que j'ai passé le week-end à faire la patate de sofa avec au minimum trois chats couchés sur moi tandis que Juliette se faisait garder à la pension.
Tout ça à cause d'une mauvaise grippe!
Non, mais y'a-tu pas plus anticlimax que ça?

Ça a commencé mardi.
J'avais les yeux qui piquaient.
Je mettais ça sur la faute d'une allergie quelconque au pollen sauf que lorsque je suis allée voir sur le site internet des prévisions de pollen, c'était "bas" pour tout.
J'ai accusé les particules de pollution à cause d'un feu qui a eu lieu pas loin de chez nous.
J'ai commencé à éternuer jeudi...
J'étais complètement KO vendredi matin, avec un peu de fièvre.
"Ah bin kin"!  Les yeux qui brûlent c'est aussi un symptôme de la grippe!

Et la cerise sur le sundae... MA Juliette souffre de la toux du chenil!
Je lui donne du sirop Stodal pour enfants aux 2 heures.
À part la toux, elle n'a pas eu d'autres complications, mais elle doit arrêter le canicross (et moi aussi) pour environ deux semaines.

Alors, qu'est-ce que fait une coureuse lorsqu'elle déprime un peu et qu'elle ne peut courir?
Elle mange de la tarte aux pommes (c'est la saison) et magasine ses futurs running shoes d'hiver parce que oui...  il va probablement neiger dans un mois!!!

jeudi 29 septembre 2011

Quelques jours avant

Je sais que les quelques jours avant une compétition d'endurance il faut faire attention car on devient plus fatigué et moins alerte.

Hier, alors que je volais allègrement en canicross avec Juliette, me v'la-tu pas que je m'enfarge dans un dénivellé d'un micromillimètre sur le bord du canal.
Un "Oomph"! crié quelques millisecondes avant que je n'atteigne le sol.
Une chute pas trop brutale, mais un arrêt soudain pour Juliette qui s'est retourné en me regardant avec l'air de dire "qu'a fait là"?  (Mais j'ose imaginer que Juliette a un langage moins châtié que le mien)...

Bref, quelques "grafignes" dans la paume de la main gauche, de la poussière sur mon short et mon t-shirt, mais surtout un éclat de rire qui a duré 15 minutes quand j'ai vu que je n'avais rien!
J'imaginais seulement que quelqu'un, au loin m'avait vu, et je me remettais à rire.

Je devais courir 70 minutes, mais j'ai eu la sagesse d'écourter la sortie pour ne faire que 30 minutes, après tout, mon kilométrage est fait et je ne voulais surtout pas me faire d'entorse.... parce que j'ai un talent inné pour me faire des entorses quelques jours avant les courses aussi.  Moins depuis que je porte des souliers de course neutres quand même!

Aujourd'hui, j'ai congé d'entraînement.
Ça tombe bien puisque j'ai un peu mal au poignet gauche finalement alors je vais entraîner Juliette au clicker et je le tiens de la main droite.

Yé! Le décompte est commencé pour le marathon de Bristol, New Hampshire!!!
Ça tombe bien, on ne court pas avec les poignets!!!

Aube

lundi 26 septembre 2011

Ça sent le marathon!

Hier, c'était le marathon de Montréal.

Je n'y étais pas inscrite, je crois que c'est parce que je pensais que je n'allais pas être assez remise de l'Ironman... mais je m'étais inscrite au 10km.

Je devais, par contre, courir durant 140 minutes: ma dernière longue sortir avant le marathon de Bristol au New Hampshire.
Me connaissant un peu, je savais que j'aurais de la difficulté à me motiver à courir après la course plutôt qu'avant.  Par contre, pour courir avant, il fallait que je me lève un peu plus tôt pour éviter les fermetures de rues pour le marathon.

Je me suis réveillée à 5h, je suis partie de la maison à 6h.
J'ai stationné la voiture à 6h45
J'ai cherché des toilettes dans le coin du Métro Square-Victoria.
Départ pour mon entraînement, ma course toute seule à 6h55.

J'ai sillonné les rues montréalaises d'Ouest en Est, du Sud au Nord, mais... Ce qu'on appelle Sud à Montréal n'est pas le vrai Sud, en tout cas, pas le magnétique, parce qu'à Montréal, on a l'impression que le soleil se couche au Nord, mais le soleil lui SAIT, il se couche à l'Ouest... Bref, je ferme la parenthèse sur ces élucubrations.

Je m'étais fait un itinéraire de 14km avec des zig-zags pour me rendre jusqu'au départ officiel du 10km.
Bah, j'ai dû louper quelques zigs parce que lorsque je suis arrivé pour partir (!) je n'avais fait que 12km. Mais je ne voulais quand même pas rater le départ!

Je trouve que j'ai bien géré ma course de 10km.  J'y allais en pensant à mon rythme de marathon alors je n'ai pas trop poussé et jamais je n'ai été en hyperventilation sauf quand j'ai sprinté à la fin.
Je confirme que le  faux plat ascendant sur Pie IX de Sherbrooke vers Rosemont (du Sud au Nord de la ville mais de l'Est à L'Ouest géographique magnétique) rentre dans les jambes même s'il n'a l'air de rien à l'oeil nu.
Mon temps sur l'horloge d'arrivée indiquait 1h01, mais lorsque je suis allée voir les données sur Sportstats, ça donnait 52 minutes et quelques grenailles!  Je trouve ça bien parce que j'avais quand même couru un peu avant.

Ça m'encourage pour le marathon, mais, on verra au jour J parce qu'il peut y avoir des pépins.
En attendant, j'ai un rush au boulot, un "dead line" à rencontrer pour un projet, une présentation à peaufiner, une mère cancéreuse à gérer, un père veuf que je dois surveiller un peu, un oncle qui veut parler de son testament...  Bref des affaires qu'on fait quand nos parents commencent à vieillir pour de vrai.  Mais par chance, la course est dans ma vie!

Nez de Juliette et Monsieur qui n'a pas l'air plus content qu'il faut de voir le nez de Juliette!

dimanche 18 septembre 2011

Fâchée noir

Ça a commencé jeudi en fin de journée...
Je me sentais "électrique".
Juliette était aussi paquet de nerfs

Me suis demandée si ce n'était pas la pleine lune.
Naon!

Ensuite, le matin, je me réveille encore électrique...
Les propos de Véronique sur Twitter concernant SON cheveux blanc me fâchent!
Pas fâchée contre elle, mais contre la société qui dicte aux femmes leur image comme si elles n'avaient pas le droit de vieillir et devraient toujours avoir l'air d'une adolescente de 16 ans maquillée à outrance.

Je me sens fâchée pour d'autres choses aussi, mais je ne sais pas quoi!

J'ai décidé d'aller courir, ça tombait bien, j'avais des intervalles à faire.
5 fois 5 minutes en ELD1 (ça veut dire à fond la caisse).
Eh ben, je vais essayer d'être en "clisse" la prochaine fois que je participerai à une course.
Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie!
13km en 1h04, une cadence de 4:51!
Même Juliette ne courait pas aussi vite que moi.
Reste que, même après cette course d'enfer, j'étais encore fâchée.

J'ai envoyé un courriel à mon amie Brigitte en lui disant que j'étais en "clisse" contre tout et en lui demandant si c'était un symptôme de pré-ménopause.  
Elle ne pouvait pas me répondre toute suite, alors j'ai été voir Lyne ma super collègue de travail pour lui demander si c'était normal ces symptômes de pré-ménopause.  Elle est partie d'un éclat de rire tonitruant et m'a répondu: t'es peut-être juste "ben, ben, ben SPM"!!!
Que ce soit l'un ou l'autre: I don't like being a bitch!!!

J'ai ensuite reçu la réponse de Brigitte.  En "jasant" avec elle, j'ai découvert d'autres causes de ma "fâchitude".

Ce qui me fait faire "Grrr" c'est une multiplicité de petits détails gossants: ma personnalité de type A qui voit ses plans chamboulé, la manipulation maternelle, ne pas pouvoir aller aux pommes samedi, mes internets qui ne fonctionnaient pas, mon Mac qui ne voulait pas reconnaître mon routeur, les symptômes de pré-ménopause ou SPM, les arbres du voisin qui poussent trop dans les fils d'Hydro et dans mon fil qui mène à la maison, la société qui imposes des critères de jeunesses de filles de 16 ans aux femmes dans la trentaine, quarantaine, cinquantaine..., le gars qui agresse en faisant "chirer" ses pneus pis son muffler sur la rue Bourgogne, les "moumousses" dans la maison qui se multiplient par génération spontanée même si je passe la balayeuse...

Arrggh!

Arthur qui fait la grimace!

Bon, j'ai coupé plein de branches sur l'heure du lunch dimanche pendant qu'un ami réglait mon problème des internets et de mon Mac indigne (qui ne reconnaissait  pas son routeur) et je suis allée courir 2 heures en fin de journée: ça m'a calmé le pompom!
Je suis redevenue normale :-)

Et félicitations à Juliette qui a couru son 3ème demi-marathon!


mardi 6 septembre 2011

La dent

Ouais ben, la fameuse pallette!
Je vous ai déjà parlé de mes traitements de canal infructueux, j'ai survolé la chirurgie pour l'ablation et la greffe d'os l'an passé.
Ce matin, c'était la chirurgie pour "remonter" la gencive et s'assurer que la greffe d'os était bien guérie pour recevoir l'implant.
J'ai eu droit à la toute nouvelle salle de chirurgie de la faculté de dentisterie de l'Université de Montréal.  C'est un concept à aire ouverte, comme ça on peut entendre le voisin gémir de douleur pendant son traitement!!!  J'ai eu droit au "cubicule" numéro 53 pour être plus précise, mais j'étais toute seule avec le dentiste.
La chirurgie n'a duré que 30 minutes.  Je crois que ça a dû prendre plus de temps me piquer un peu partout pour l'anesthésie locale.  3 piqûres sur la gencive en haut en avant et 4 ou 5 piqûres en arrière dans le palais.  J'en avais même le bout du nez insensible!!!

Le dentiste a "zigonné" avec mes gencives et a ensuite vissé la petite vis dans l'implant (la partie avec une grosse vis) dans la gencive...  Pour terminer, j'ai eu droit à deux points fondant.
C'était assez impressionnant quand même comme quincaillerie!
Maintenant, en plus d'avoir un trou au lieu de ma palette (car je ne peux pas porter toute suite ma prothèse étant donné l'inflammation) j'ai aussi un trou dans mon budget!!!

Pour compenser, je me suis inscrite au marathon de Bristol, New Hampshire!!!
Une aubaine, l'inscription ne coûtait que 50$ au lieu du 85$ demandé pour le marathon de Hampton Beach!
Et là, drôle de coïncidence... je me rends compte que le parcours du marathon passe quelquefois au même endroit que le parcours de vélo du 70.3 de Mooseman autour de Newfound Lake!!!  Héhé, je vais être en terrain connu.  J'aurai juste à me réveiller à l'heure!!!

dimanche 4 septembre 2011

Le Défi des Collines

Sonnerie du réveil à 5 heures.
Wow!  Je ne passe pas tout droit même si j'ai un peu mal dormi car des fêtards du Festibière gueulaient dans les rues à 2 heures du matin et il faisait quand même assez chaud, 25 degrés ...

Je m'étais assurée aussi de recevoir un coup de téléphone de Geneviève question d'éviter de passer tout droit.
C'est ça aussi la solidarité dans le sport!!!

J'ai pris mon petit déjeuner tranquille.
Un petit déjeuner tranquille se compose de gruau avec des petits fruits!
Les geais bleus se sont réveillés, Juliette et Clouzot dormaient sur le fauteuil du salon pendant que je buvais mon café et que j'allais me faire peur en allant voir la température sur météomédia: 35 degrés avec le facteur humidex.  Arrggh, j'appréhende les "collines" et la chaleur.
J'ai mis mon kit de course et j'ai hésité un peu pour savoir quelle camisole j'aillais porter.
J'ai décidé de mettre celle de vélo car je voulais pouvoir y glisser mon petit imper sans manches hyper léger question d'éloigner la pluie.
Ben oui!  Tout le monde sait que lorsqu'il y a quelqu'un qui apporte un imper, il ne pleut jamais!
J'ai aussi bien emmailloté mon ongle de la grosse orteil gauche pour éviter que l'ongle que je vais perdre ne s'arrache durant la course... Irk!

Départ de la maison autour de 6 heures.
Direction Ste-Catherine-de-Hatley.

Il n'y avait pas beaucoup de voitures sur la 10 à cette heure.
Je regardais bien tout autour pour éviter les chevreuils ou les orignaux...
Je me souviens encore de l'accident de l'an passé, qui avait eu lieu quelques minutes avant que j'arrive dans le coin de Waterloo.  Un orignal c'est gros, mieux vaut éviter d'en frapper un quand on peut!

Rendu dans le coin d'Orford, je conduisais dans de la purée de pois tellement il y avait de brouillard.
Et puis, soudain, spectacle hallucinant d'un soleil orange.
Wow, c'est tellement beau me suis-je dit!  J'ai regretté de ne pas avoir mon appareil photo... mais don't take picture and drive!

Il a été facile de trouver Ste-Catherine-de-Hatley même sans GPS!

J'ai stationné la voiture dans un champ et je suis allée chercher mon numéro de coureur, le 261, à l'école située en haut d'une p'tite côte.
Je suis retournée à la voiture pour aller porter le t-shirt de l'événement dans la valise de l'auto.
J'ai remonté la p'tite côte au pas de course question de m'échauffer un peu.
Il était environ 7h45.

J'ai observé les participants de la course.
Il y avait quelques membres du Club des Vainqueurs, des athlètes d'élites (on les reconnaît car ils font 100lbs les cheveux mouillés!) mais aussi beaucoup de familles et d'enfants.
J'ai aussi vu une petite mini-rainette que j'ai montrée à des enfants tout ébahis!

C'était beau de voir tous ces gens.
Il faisait soleil et... il faisait déjà pas mal chaud!

Jacques Demers, pas LE Jacques Demers mais LE maire de Ste-Catherine-de-Hatley a fait un petit discours avant le départ de masse.
Les coureurs qui faisaient le 5.5, le 15 et le 30km partaient tous en même temps.  Monsieur le maire faisait le 5.5, je l'ai dépassé entre le 1 et le 2ème kilomètre mais j'ai pris le temps de lui dire que son village était bien beau et que j'y déménagerais n'importe quand: les routes ont l'air fabuleuses pour le vélo!  Et... il y a des "collines"!!!

J'avoue que les deux premiers kilomètres ont été surprenants!
Nous passions sur une route de terre, le chemin Gingras.
À notre gauche, un troupeau de boeufs gambadaient en rond probablement en pensant qu'il y avait foule en ce dimanche sur leur petit rang!
Quand j'y suis repassée au 26ème kilomètre, ils étaient tous agglutinés les uns contre les autres et, je n'étais plus sûre lorsque je les ai appelés s'ils n'étaient pas plutôt des bébés taureaux qui me partiraient après!  Ça aide pour faire des accélérations!

Vers le 3ème et le 4ème kilomètre, sur le chemin de North Hatley, il y avait de belles maisons avec une vue incroyable sur les montagnes.

C'était aussi le temps de quitter les coureurs du 5km.
Nous avons continué sur le chemin d'Ayer's Cliff, il commençait à faire chaud, mais comme c'était en descente j'essayais de garder un rythme d'environ 5:15/5:30 du kilomètre pour éviter un coup de chaleur. Je marchais aussi rapidement à chaque point d'eau pour mouiller ma casquette, boire de l'eau ou du Gatorade.

L'endroit est merveilleux, tranquille, serein, ça fait oublier la chaleur, mais surtout l'humidité qui commence à être accablante.
À ma grande surprise je ne m'étends pas comme une galette et je réussis à garder un rythme régulier.
Le monsieur qui nous arrose avec son boyau d'arrosage est vu comme un sauveur!

Je réussis à garder le rythme et je pense souvent à faire 3 pas à la seconde et lorsque je croise des coureurs qui sont déjà sur le chemin du retour, je les salue, on se sourit et on s'encourage mutuellement.
Quelle belle journée!

Entre le 16ème et le 22ème kilomètre, je dois me parler beaucoup car la chaleur est suffocante.
"1, 2, 3, 1, 2, 3; relaxe, regarde haut et loin, keep it up"!
Je me mets à boire plus de Gatorade.  J'ai les quads qui brûlent lors des montées.
De retour dans le village, on se dirige pour refaire la petite boucle du 5.5km.  Le temps est rendu gris.  Il se met à venter plus fort, c'est plus frais.  On entend le tonnerre au loin.
Au 27ème kilomètre, il se met à pleuvoir.
On a droit au spectacle sons et lumières.
Je dirais qu'on en fait même parti!!!
La pluie tombe tellement dru qu'elle pince.
J'ouvre la machine, faudrait quand même pas que je me fasse foudroyer avant la fin de la course!

J'ai terminé 10 secondes derrière un monsieur.
On m'a dit que j'aurais peut-être mon temps officiel, mais les bénévoles devaient couper l'alimentation électrique du tapis électronique.  J'ai oublié d'arrêter ma montre...  Je crois que j'ai dû terminer en 3 heures 4 minutes...
Médaille de bronze chez les femmes pour le 30km!!!

Je suis fière de ma gestion de course et je me suis bien amusée!

Alors amis coureurs, c'est un rendez-vous l'an prochain: cette course est fabuleuse!

Un gros merci à tous les bénévoles et à Patrick Mahony l'organisateur de la course!

Photo de Luc Duhamel, il est disponible pour des contrats de mariage, événements corporatifs ou sportifs, portrait de famille, etc. Il demeure à Ayer's Cliff et peut se déplacer pour réaliser vos contrats: (819) 838-5383



mardi 30 août 2011

Perdre pied

Une chance que j'ai des entraînements et Juliette pour me sortir de la maison car je crois que je perdrais pied.
Hier, j'étais épuisée et triste...
J'étais allée voir ma mère la veille.
Elle va bien, elle est traitée contre le zona - un effet secondaire de la chimiothérapie car son système immunitaire est affaibli.  De ce fait, elle n'a pas eu son deuxième traitement de chimiothérapie.

Je ne savais pas trop de quoi lui parler...
Ma mère aime beaucoup regarder la "tivi" et la communication est parfois difficile parce que nous avons de moins en moins de points en commun.
On règle aussi des "choses plates": elle m'a remis une copie de son testament et de son mandat d'inaptitude.
Des "choses plates" qu'on ne voudrait pas voir.
Ma mère essayait aussi d'obtenir des informations sur ma soeur.
Je lui ai dit que je n'avais pas eu de nouvelles et que de toute façon, ça ne servait à rien de parler de ça parce qu'elle allait finir mal de toute façon (ma soeur).
Une chance que Juliette était là, à faire la folle, à demander la porte aux 30 minutes car elle ne se souvenait pas que c'était le déluge dehors.

Une chance aussi que, le samedi, j'avais fait 3h30 de vélo avec une amie et que j'avais soupé en bonne compagnie chez des amis de Rougemont.

La tristesse a diminué aujourd'hui et je suis allée courir avec Juliette.
Elle est drôle car, maintenant, lorsqu'elle a chaud ou qu'elle est essoufflée, elle se "pitche" dans le gazon et se roule sur le dos!!!  Je lui dis donc: "de l'eau, de l'eau".  Elle se relève, me regarde et je lui donne à boire avec mon bidon d'eau de vélo.

J'aime courir avec Juliette car elle fait sourire les gens!
Et même si elle me fait parfois trébucher, elle m'aide à ne pas perdre pied.

La semaine passée:
23km de course à pied
75km de vélo

Mon oeil et Juliette avec son harnais de course, prêtes à partir pour courir!

jeudi 25 août 2011

Je suis déjà en 2012!

Ça alors!
Je savais que plus on vieillit, plus le temps passe vite, mais je suis déjà en 2012... pour mon calendrier de compétitions!

Je suis inscrite pour le demi-Ironman de Mooseman le 3 juin pour les avoir les maudites côtes en début de saison.
Mais maintenant je sais que Rougemont c'est une "pas pire" pratique!

Je vais m'inscrire au demi-Ironman de Mont Tremblant le 24 juin pour apprivoiser le parcours.
Les inscriptions s'ouvrent le 19 septembre à midi.  C'est noté dans mon agenda du bureau et je vais passer l'heure du lunch à me faire dire que le serveur reçoit trop de demandes de connexion en même temps!

Je suis naturellement inscrite à l'Ironman de Mont Tremblant le 19 août: c'est pour mon cadeau de fête de 43 ans!!!

Pour Mont Tremblant: j'espère qu'ils auront refait l'asphalte sur le parcours...!!!  Je vais peut-être aller y rouler samedi, si je réussis à  me réveiller assez tôt!

J'ai recommencé à courir plus régulièrement et comme la température est plus fraîche, je peux courir avec Juliette.  La dynamique est différente!  Je dois parfois m'arrêter car la Mizz fait des pauses pipi de façon inopinée, ou elle décide de se rouler pour faire la belle et pour me montrer qu'elle est ben, ben, ben contente!!!

Je veux aussi bien me préparer pour le Défi des Collines, ça s'en vient vite le 4 septembre!  Je suis inscrite au 30km.  Naturellement, l'enfer étant pavé de bonnes intentions, je me dis tout le temps que je vais aller courir la montée Connaught à Ottoburn Park ou les Petites Carolines à Rougemont, mais je me trouve toujours des prétextes...  En tout cas, on va voir si les "collines" du Défi ne sont pas des montagnes pour moi.

À suivre!!!
Juliette tout sourire!

dimanche 21 août 2011

J'suis fâchée là!

J'étais toute contente de reprendre mon entraînement de façon graduelle.

Aujourd'hui je planifiais aller courir dans les sentiers de la Cidrerie Michel Jodoin.

Pfft!  J'aurais dû me souvenir que la dernière fois que j'étais allée courir en "trail" au Mont St-Bruno je m'étais fait une entorse.

J'étais avec Juliette, nous grimpions allègrement.  Les roches du sentier étaient mouillées et glissantes de la pluie qui était tombée plus tôt.  Et puis, ça y'est, j'me tourne le pied et ça me fait mal.

Même pas un kilomètre de fait.
Je décide de continuer quand même car la douleur n'est pas si pire, sauf que j'avais oublié que tout ce qui monte, redescend et que Juliette est une chien de chasse, qu'elle tire lorsqu'elle sent des pistes et que dans le bois, comme ça, des pistes, il y en a partout!

J'ai eu beaucoup de difficulté à revenir car je devais constamment rappeler à Juliette d'aller lentement en lui disant "slow", "attends" et je perdais un peu patience parce que je me retournais constamment la cheville et j'avais de plus en plus mal.  Je me suis mise à trouver que c'était très humide dans le bois.  
Je suis sortie du sentier fâchée.
Dommage parce que c'était tellement beau.
La prochaine fois, j'y retourne juste avec d'autres humains et en marchant!!!

Pour me consoler, je suis allée manger un burger de bison à la célèbre Cantine Simone!
La date de fermeture de la cantine est à l'Halloween, j'aurai le temps d'y retourner pour goûter au burger de cerf, de sanglier ou d'autruche!!!

En soirée, la Mizz Juliette était bien énervée alors nous sommes allées au cimetière.
Juliette s'est épivardée en masse et maintenant elle dort en p'tite boule sur le sofa à côté de moi!

Demain, retour au travail... Hum!  C'est bien par obligation!

Je vous rassure, Juliette n'a pas mangé Arthur!


vendredi 19 août 2011

Ma journée d'anniversaire

Mizz Juliette s'est assurée que je commencerais à fêter très tôt en me réveillant à 4 heures du mat' pour manger!!!
Ben, vous savez quoi? Je me suis recouchée un peu!
J'ai beaucoup ri lorsque j'ai mis ma montre.
En effet, lorsqu'on entre les données dans notre montre Polar pour pouvoir voir nos zones d'entraînement, il faut aussi mettre notre date de fête.
J'ai trouvé ça vraiment trop rigolo de voir le gâteau de fête avec les chandelles sur l'écran de ma montre!


Quelques minutes plus tard après avoir pris cette photo, ma mère m'a appelée pour me souhaiter un joyeux anniversaire, malheureusement, elle s'est mise à parler de son cancer, de quelques effets secondaires de la chimiothérapie et d'une crise de fibromyalgie qu'elle pensait faire...
J'aurais aimé avoir un p'tit break du cancer pour ma journée de fête...
Mais bon, on n'a pas tous la même sensibilité!!!

Pour le lunch, mon père et mon oncle m'emmenaient manger au Manoir Rouville Campbell.














Nous étions sur la terrasse, à l'ombre.
Au menu:
Gaspacho
Sauté de boeuf à l'oriental
Le dessert:
Brownies avec petit glace à l'orange qui m'a fait beaucoup rire!
J'ai l'air jeune pour 60 ans!
On n'a jamais su d'où venait l'erreur, mais on a rigolé en masse!

J'ai aussi énormément ri quand mon père est arrivé discrètement avec mon cadeau!!!


Je me souhaite donc à moi-même et à vous tous aussi: 365 jours durant lesquels vous rirez de bon coeur au moins 3 fois par jour!!! Minimum!

De retour à la maison, j'ai fait une sieste: je ne suis pas habituée à boire du Kir et du rosée à l'heure du lunch!

En soirée, une longue promenade avec Juliette.
Notre nouveau spot: le cimetière derrière l'église St-Joseph.
C'est l'endroit idéal pour la laisser courir libre.
Juliette adore l'endroit.
Elle gambade entre les tombes, explore et trouve des choses étranges dans un cimetière... comme une balle de softball!!!
Il y a une affiche dans le cimetière qui dit "défense de flâner" alors j'en profite pour visiter mes ancêtres: Auclaire, Brouillet, Meunier et Thistlethwayte!

Stanislas, c'était mon arrière grand-père!

Ann Thistlehwayte c'était mon arrière-arrière grand-mère.

Juliette s'amuse devant la tombe de mon grand-père (Armand), 
grand-oncle (Origène!) et grande-tante (Cécile)!!!

J'ai bien l'intention de m'attaquer à mon arbre généalogique: tout ça grâce à Juliette et c'est aussi une bonne façon de célébrer mes racines.  

jeudi 18 août 2011

Aurevoir... 41 printemps!

Bon, quoi dire, quoi écrire!

L'après-Ironman a été difficile...
Bronchite traitée avec des antibiotiques auxquels j'ai fait une réaction allergique!
Une genre de crise d'urticaire qui a commencé au niveau des chevilles et qui, chaque jour, montait un peu plus...  J'avais de petites cloques presque microscopiques et ça grattait!
Je ne me réveillais plus la nuit pour tousser, mais pour me gratter!!!
Cette allergie n'a été que confirmée lorsque j'ai terminé de prendre lesdits antibiotiques...
La première semaine de mon congé de maladie n'a pas été reposante.

La deuxième (celle-ci qui se termine) a passé bien trop rapidement.
Le temps est vraiment un luxe dans notre société moderne... J'aurais pris une troisième semaine si j'avais pu... et une quatrième aussi!

J'ai recommencé à courir avec Juliette même s'il fait légèrement un peu trop chaud pour elle, mais elle a droit à des saucettes dans le Canal, sous le viaduc de la 112 car il y a une grosse roche lui permettant de descendre à l'eau.
J'aime bien la voir nager, et elle, elle a l'air de bien apprécier!

Bon, ça c'est l'après-course quand la Mizz se repose pour mieux me faire damner lorsqu'elle se réveillera!


Ici, il n'y a pas que les congés de maladie qui passent vite... les années aussi!

Et comme à chaque période anniversaire, je m'interroge sur ma vie, ce que j'ai fait, ce que je ferai et ce que je devrais faire!!!
Mon septennat se termine...
J'aime bien diviser mes tranches de vie en tranches de 7 ans, pas que je me prenne pour un président de la République française, mais j'ai cru remarquer que cette division était significative pour moi.
Elle représente des débuts, des fins, des coups de tête...
Bon, je ne m'étendrai pas sur le sujet: mon blog n'est pas le divan d'un psychanalyste!
Mais faites l'exercice pour voir s'il n'y a pas de faits marquants qui séquencent le rythme de votre vie.

J'ai la fin de mes 41 printemps un peu nostalgique.
J'ai pris une longue marche de deux heures avec Juliette.
Nous nous sommes arrêtées dans le Parc des Ateliers pour voir le tango dans le parc organisé par Tango Rico.  Ça m'a rappelé l'époque de Tango Libre, ay nostagia, qué pasaron los años!

Je me suis mise à réfléchir à tout ce que j'avais vécu et qui fait de moi ce que je suis maintenant:
pas d'enfants, mais une belle famille à 4 pattes toujours aimante,

(presque tout le monde y est: Aube un peu cachée par Monsieur, Watson et Clouzot qui ont étrenné le petit lit de la chambre d'invité - Arthur devait dormir ailleurs, dans le solarium, n'est-ce pas?)

Arthur se faisant chauffer la couenne!

des amis qui m'entourent bien, une famille humaine dysfonctionnelle mais remplie de bonnes intentions, des rêves et des projets intéressants.
Vraiment, j'ai tout pour être heureuse (sauf pour le boulot mais ça va s'arranger) et, en plus, j'ai vu une étoile filante à la brunante!  Quoi demander de mieux, sinon faire un voeux?

Alors, c'est finalement sans tristesse que je vous quitte mes 41 printemps!
Demain, sera un autre jour!

Et vous, lecteurs, je vous laisse avec Ronsard et son carpe diem:

Mignonne, allons voir si la rose

A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.



jeudi 28 juillet 2011

Ironman Lake Placid 2011

Vendredi 22 juillet 
Je suis arrivée à Lake Placid le vendredi après-midi.
Je suis allée chercher mon sac du coureur et mon numéro.  J'ai eu droit à la pesée officielle.  Hum! 145 livres: oops, j'ai encore abusé avec le "carb loading"!!! 

Je me suis ensuite dirigée au Amanda's Village Motel à Saranac Lake, à environ 20 minutes de Lake Placid. 

Mon amie Martine qui participait à son premier Ironman était déjà arrivée.  
J'ai défait mes valises et j'ai préparé mes sacs de transition et de "special needs" pour le vélo et la course.  
Dans un Ironman, il est interdit de laisser des choses dans la zone du vélo, il y a des crochets où on doit accrocher nos sacs de transition avant de nous diriger vers la tente pour nous changer.  


En soirée, nous sommes allées manger des pastas! 

J'ai passé une nuit mouvementée durant laquelle j'ai fait de mauvais rêves... Arrggh!

Samedi 23 juillet
Nous sommes allées à Lake Placid en fin d'avant-midi pour un petit entraînement, histoire de nous donner confiance. 
45 minutes de vélo, suivi de 12 minutes de course à pied (il faisait trop chaud)! 

Ensuite, il était temps d'aller porter les vélos dans la zone de transition.   
C'est toujours impressionnant de voir autant de vélos.  
Nous avons terminé la fin du petit entraînement par une courte saucette dans le Mirror Lake.  L'eau était vraiment chaude et la rumeur circulait déjà qu'on n'aurait peut-être pas droit au wet suit durant l'Ironman!!! 
Avant de repartir de Lake Placid, j'en ai profité pour aller magasiner des runnings.  J'ai acheté des Saucony Kinvara un point plus grand que ce que je prends d'habitude étant donné que j'ai perdu l'ongle d'orteil du gros orteil du pied droit en mai passé... J'ai aussi acheté des Vibram Five Fingers que je vais porter graduellement.  

En fin d'après-midi, Maurice et Julie, mes "supporters" officiels sont arrivés au Motel.  Nous avons encore mangé des pastas pour souper!!!  
Je me sentais moins fébrile que l'an passé, mais je crois que c'était surtout dû à la fatigue.  

Je me suis couchée tôt, à 21h30 car je voulais me lever à 3 heures du mat. 
La nuit a été pénible, je me réveillais aux demie-heures jusqu'à environ 1h.  
C'est Maurice et Julie qui m'ont réveillée à 3 heures: je n'ai même pas entendu la sonnerie de ma montre!!! 

Dimanche 24 juillet
La première chose que j'ai fait c'est d'appliquer de la crème solaire. 
J'ai mis mon kit de triathlète et j'ai attaché mon "timing chip" à ma cheville gauche.  
J'ai ensuite déjeuné selon le plan de nutrition que Catherine, d'ATP Nutrition, m'avait préparé l'an passé.    Deux sachets de gruau avec du blanc d'oeufs, une moitié de banane et des petits fruits.  
Nous sommes partis du Motel vers 4 heures du matin.  Martine nous suivait dans une autre voiture.  
Arrivé à Lake Placid, nous avons stationné la voiture et je me suis reposée jusqu'à 5 heures.  

Nous avons rejoint Martine.  
Elle et moi sommes entrées pour le marquage et ensuite nous nous sommes dirigées vers les vélos.  J'ai aidé Martine à gonfler ses pneus car à cause de l'énervement, elle avait complètement dégonflé le pneu avant et n'était pas capable de le regonfler!  Ah, la nervosité!  
J'ai ajouté une bouteille de thé glacé au Thé Vert Arizona car le Gatorade que j'avais acheté ne goûtait pas bon, j'ai acheté la formule diète par erreur!  

Direction sacs de specials needs.  Il fallait marcher environ 1km pour aller porter les deux sacs pour le vélo (j'y avais ajouté deux bouteilles de Ensure et des gels Carboom).  Dans mon sac de course, j'avais mis mon coupe-vent sans manche vert fluo et des PowerBar Gel Blast.  

À partir de 6 heures, le temps s'est mis à passer très vite. 
Martine et moi avons enfilé nos wet suits.   
Les athlètes qui voulaient se qualifier pour Kona ne devaient pas le porter car l'eau était bien chaude.  
Mais moi, Kona, ça ne m'intéresse pas de la faire même si c'est un Ironman mythique: il fait bien trop chaud pour moi là-bas, je connais et je respecte mes limites!!!



Nous avons dit au revoir à notre gang et on a marché vers la zone de départ.  
J'ai repris la même stratégie que l'an passé.  Je suis allée me placer complètement vers la droite.


J'ai croisé un petit groupe enthousiastes et on s'est encouragé mutuellement: "It's amazing, you're there, have a great day!"  Ah!  J'aime tellement les gens de triathlon! 

On a eu droit à l'hymne national des États-Unis et ensuite, ce fût le coup de départ!  
Aaaaahhhhhh!  Je peux dire que j'ai pris un bon rythme dès le début de la natation.  
Je me sentais confortable.   Je nageais bien.  
Vers le premier tiers du trajet, j'ai eu un petit moment de panique parce qu'il y a beaucoup de nageurs qui  m'ont accroché.  J'ai pris le temps de me calmer un peu.  
Ensuite, j'ai été dans ma bulle et tranquillement, j'ai pu m'approcher des bouées pour longer la corde jaune, celle qui nous permet de rester dans le courant et de nager sans effort.  
Un monsieur m'a donné un coup sur la tête et a failli arracher mes lunettes.  
J'ai gardé mon calme et le monsieur s'est excusé.  
J'ai continué et j'étais bien contente d'arriver vers la fin pour pouvoir entamer mon deuxième tour. 

Le deuxième tour a été merveilleux, j'ai pris la peine de prendre ma place sans frapper personne.  Mais je commençais à avoir vraiment faim et je rêvais à mes 2 beurrées de Nutella.  Une était dans mon sac de transition de vélo et l'autre était dans mon bento-box sur mon vélo!  

C'est merveilleux d'entendre la clameur de la foule lorsqu'on s'approche de l'arrivée (et de la fin de la nage).  J'étais soulagée de savoir qu'enfin, la portion de natation était terminée.  Sur la photo officielle, on voit que je suis crevée.  

Après avoir passé par les "wet suit strippers": ce sont des bénévoles qui nous aident à enlever les jambes de nos wet suits, j'ai couru jusqu'à la zone de transition.  
Je savais que je devais avoir fait un bon temps de nage car il y avait beaucoup de femmes dans la tente qui sert de vestiaire pour se changer.  
J'ai ouvert mon sac, j'ai commencé à manger ma beurrée de Nutella!!!
J'ai ensuite mis mes bas, mes souliers, mon numéro de dossard.  
Je me suis dirigée vers la table pour me mettre de la crème solaire dans le visage. 
J'en ai trop mis, j'avais toute la figure blanche et j'ai dû enlever le surplus avec un kleenex!  
J'ai mis mes lunettes, enfilé mon casque. 
Je me suis dirigée vers les vélos. 
J'ai crié mon numéro, on m'a donné mon vélo.  
J'ai couru jusqu'à la zone où on pouvait monter et commencer à pédaler.
Wow, soulagement, ça s'est déroulé comme sur des roulettes.  

Le début du trajet commence par une grosse côte qu'on descend: c'est grisant!!! 
Pour le vélo, j'avais décidé de fonctionner sans odomètre ni moniteur de fréquence cardiaque.  Je voulais y aller au feeling et respecter mon rythme.  
Je suis parti "mollo" parce que je ne voulais pas faire comme l'an passé et faire un 2ème tour aussi rapide que le premier.   
J'étais heureuse, mais aussi pleine d'émotions.  
Puisque je n'avais pas été pédaler à Lake Placid cette année, il y a des parties du trajet qui me semblaient toute nouvelle.  Je trouvais les paysages grandioses et, à un moment, je me suis mise à pleurer à pensant à Monick, en me disant qu'elle ne verrait plus jamais la grandeur des beaux paysages.  
J'ai pédalé quelques kilomètres en pensant à Sylvie car je lui avais promis!  Je pense que j'ai pédalé les plus beaux pour elle!

J'ai eu un gros mal de tête durant tout le 1er tour et quelques spasmes au dos, mais ils ont disparus.  
Le mal de tête, est, chez moi, annonciateur de problèmes de digestion...
Le plus difficile ont été les spasmes à l'estomac qui m'ont fait souffrir durant une bonne moitié du parcours sinon plus. 
Mon estomac ne pouvait supporter quoique ce soit qui contenait du sucre!  
Je ne pouvais que boire de l'eau.  Même boire du Ironman Perform faisait tressaillir mes entrailles.  


Durant un certain moment la douleur était tellement intense que j'ai pensé arrêter la course car je ne savais pas si c'était dangereux (je m'imaginais que c'était peut-être ma rate qui allait éclater comme quand on a une mononucléose et qu'il faut faire attention).  
J'avais la nausée et j'ai pensé à Geneviève qui en a eu plus d'une fois!!!
J'avais tout l'abdomen super dur et enflé.  
Avec le recul, je crois que j'ai dû faire un petit coup de chaleur car il y a eu une période durant laquelle j'ai eu froid et j'avais des frissons!!! 
J'ai quand même réussi à manger une barre Maxim au caramel, 4 sachets de power gel blast (jujubes) et un gel que j'ai trouvé dégueulasse. 
Je ne veux plus rien savoir des gels!!! 
En fait, la seule chose qui passait bien étaient les morceaux de bananes que je prenais à chaque poste de ravitaillement.  
À un des postes de ravitaillement, les jeunes filles bénévoles étaient tellement gentilles, elles remplissaient nos bouteilles pendant qu'on allait au p'tit coin!  J'ai même eu droit à de la  crème solaire!!!
En tout cas, il va falloir que je trouve une alternative pour éviter le sucré, parce qu'en plus de mes douleurs d'estomac, j'ai eu la "chiasse".  
Je devais m'arrêter à chaque toilette et j'ai dû faire trois arrêts dans le bois (2 en vélo et 1 en course à pied).  
Je me changeais les idées en regardant les merveilleux paysages des Adirondaks et en regardant les vieilles maisons de bois.  J'ai d'ailleurs revu la vieille maison toute déglinguée en bois qui est à vendre depuis au moins trois ans.  Ah!  Si j'étais riche.
"Maudit" que c'est beau faire du vélo dans ce coin-là!  
J'ai revu le couple et leurs deux chèvres qu'ils promènent en laisse.  
Au deuxième tour, j'ai pris la peine de m'arrêter pour aller "minoucher" Barney et Franky, les deux chèvres!  Je me disais que c'était peut-être la dernière fois que je participais à l'Ironman de Lake Placid.  
J'ai aussi eu droit à la dame qui jouait de la cornemuse dans un coin perdu de campagne!

Malgré mes douleurs, j'étais heureuse d'être en vélo.  J'ai beaucoup pensé à ma mère en me disant qu'elle avait dû souffrir beaucoup plus que moi avant de se faire opérer pour le cancer.  Je lui ai dédié mes coups de pédales et j'ai fini en force dans le village: j'étais tellement contente d'être enfin arrivée!
En course à pied... Eh ben, j'ai appris, à la dure, qu'un marathon ça pouvait se marcher!!! 
Ma bandelette gauche a décidé de me faire des siennes.  
J'ai couru les 3 ou 4 premiers kilomètres sans problèmes et avec entrain.  
Ensuite, j'ai réussi à alterner 1 minute course, 1 minute marche durant à peu près 10 autres kilomètres. 
J'ai essayé de m'étirer plus longuement, mais la douleur est revenue rapidement.  
Lorsque je suis arrivée dans le village après le 1er tour, je pleurnichais parce que j'étais très déçue de ne pouvoir courir, je pleurais la mort de Monick et pour l'injustice du cancer de ma mère.  Eh, hé, c'est quand même comme une cure psychanalytique un Ironman!!!
Les seules choses qui m'ont retenues pour ne pas lâcher durant cette période, ça a été Maurice et Julie qui m'ont dit que j'avais été plus rapide pour ce 1er tour en course à pied que l'an passé, le gars qui m'a dit: "now, you need to go deep", le fait de savoir que la gang des Canisportifs me suivaient et aussi pour Susanna qui était bénévole au "running aid station #5" et qui m'avait dit: j'ai hâte de te revoir pour ton 2ème tour. 
Ensuite, mes jambes ne voulaient plus courir même si moi je le voulais!!! 
J'ai fait de la zoothérapie en m'arrêtant pour parler à un chien, Choco, qui ressemblait à Juliette (mais Juliette est la plus belle)!!!  Je me suis fait "licher" la face par un Golden retriever: c'est bon pour enlever le surplus de sel dans le visage!!!
J'avais quand même la ferme intention de continuer.  
J'ai eu des "partner" de marche qui ce sont joint à moi. 
Mike, Bart et David.  
J'ai jasé assez longtemps avec Mike.  Lorsque je lui ai dis que ma mère avait le cancer, il m'a montré sa petite épinglette "Winnie the Pooh".  Il m'a dit qu'il la portait à chaque course en mémoire de sa petite fille qui est morte d'un cancer très rare à l'âge de 18 mois.  
J'ai fait les derniers 12 kilomètres avec David, un ambulancier d'Ottawa qui était gros et grand (50 ans).  
On a jasé et on s'est encouragé mutuellement.  S'il n'avait pas été là, je crois que j'aurais abandonné.

Durant tout l'Ironman, j'ai beaucoup pensé à la douleur qu'a dû vivre ma mère avant qu'elle se fasse opérer, surtout quand j'étais sur le vélo avec mon mal d'estomac. 
Durant la course à pied, c'était à Monick que je pensais car elle avait des douleurs aux jambes.  
J'avais aussi beaucoup de peine pour la mort de Monick. 
   
Encore une fois, je retiens la grande leçon de solidarité et de partage qu'offre un Ironman.  
Je savais que le deuxième Ironman allait être plus difficile que le premier car j'avais des attentes et malgré le fait que je me sois moins bien entraînée, je voulais quand même essayer de battre mon temps total.  

J'ai trouvé ça très difficile cette année, mais je suis contente d'avoir passé au travers!  
Pendant que je faisais la course, je me disais mais qu'est-ce qui m'a passé par la tête de m'être inscrite pour Mont Tremblant en 2012???   Je vais me faire rembourser.  C'est la dernière fois que je fais un Ironman!!!!  J'ai quand même eu du jus pour faire un semblant de sprint pour les derniers 25 mètres, mais je me suis effondrée en pleurs dans les bras d'une bénévole après avoir passé le fil d'arrivée!!!

Aujourd'hui le souvenir de la souffrance commence déjà à s'estomper (à part mon ongle d'orteil du pied gauche que je vais perdre - je suis désolé d'avoir faussement accusé ma foulée à cause de Juliette)... et je serai prête à recommencer l'entraînement pour 2012 avec ardeur aussitôt que j'aurai mieux récupéré.   
Mais j'pense que je vais me reposer avant!!! 

Cette année, je ne ressens même pas le fameux "high" et la montée d'adrénaline... mais ça va avec ma philosophie de ce que c'est que faire un Ironman: ce n'est pas la fin du monde parce que ce n'est pas au centre de mon monde!  Il y a environ 2500 personnes qui ont fait le même exploit que moi!  

J'ai beaucoup de gratitude envers tous ceux et celles qui ont pris la peine de m'écrire pour m'encourager (soit ici, soit sur FB, DM ou Twitter), je suis sûre que c'est ce qui a fait la plus grande différence cette année. 

MERCI :-) 

En quelques mots, Lake Placid 2011 fût pour moi: 
Dur, dur, dur
Empreint de solidarité et de persévérance.
Nage: 1h29 (j'ai retranché 8 minutes par rapport à l'an passé)
Vélo: 7h59 (23 minutes de plus - ça doit être les arrêts aux puits et celui pour minoucher Barney et Franky!)
Course: 6h38 (1 heure de plus qu'en 2010 + un ongle d'orteil qui va tomber)




Ouf! 



mardi 19 juillet 2011

Monick: il faisait trop beau pour mourir aujourd'hui

Requiescat in pace Monick Fortin 
3 octobre 1942 - 19 juillet 2011


Monick, c'est la blonde de mon père, celle que je n'ai jamais nommé "belle-mère" car elle était bien trop gentille pour se faire attribuer le mot belle-mère qui est parfois lourd de sens.

Monick, 
c'était la joie de vivre, 
c'était les rires, 
c'était le goût des belles choses, 
c'était les conversations sur les derniers romans, 
c'était le goût de partager un bon repas,
c'était de parler culture.

Monick,
n'a jamais eu d'enfants, mais elle a été comme une mère pour moi et
ce fut la mère de tous les enfants à qui elle a enseigné le français à l'école secondaire.

Monick,
c'était une immense générosité, 
c'était une grande sensibilité toute cachée,
c'était un coeur incommensurable.


Monick,
Je suis tellement triste de n'avoir pas pu te dire au revoir, ta mort est trop soudaine.
Je veux te dire que je t'aimais beaucoup.
 J'ai été chanceuse que tu fasses partie de ma vie pendant plus de  30 ans. 

Merci Monick

Hooooooooo!

En premier, j'aimerais vous dire merci pour vos encouragements.
Croyez-le, ça va faire une différence dans la montée de Main st. dans la partie du marathon.
Vous allez être ceux qui me donnent le 'kick in the ass', ahahaha!

Sinon, ce n'est pas la panique, mais j'ai des papillons dans le ventre et je commence à sentir l'énervement de la course.
Je refais mes listes dans ma tête et je regarde la température qu'il va faire dimanche aux heures sur le site d'AccuWeather...
TOC? (Trouble obsessionnel compulsif) Personnalité de type A?  Mais non!

Mais il y a un Dieu!  Il va faire 24 degrés et ce sera partiellement ensoleillé!

J'ai refait des tests pour mes vêtements.
Le nouveau t-shirt que j'ai acheté est bien doux, mais il est trop chaud!
En plus, je trouvais que je manquais de poches dans mes short car je ne veux pas traîner ma "fuel belt" cette année.  Avec ce cuissard de triathlon, je pourrai mettre mes PowerBar Gel Blasts dans les poches de côté, comme les pistolets d'un Cowboy.  Je serai la "Luky Luke" de la nutrition et je vais dégainer plus vite que mon ombre pour manger mes jujubes!!!
Alors voici mon nouveau kit de course à pied.  Y'a aucune couleur qui "matche", mais ça ne dérange pas parce que c'est le confort qui prime!


Sinon, ben, j'ai célébré la fête de deux ans de Mizz Juliette 9 jours en retard.
Elle a eu droit à un popsicle Del Monte aux vrais fruits et une baignade dans le Bassin de Chambly.


En plus, aujourd'hui, elle a reçu son cube, un puzzle où je cache de la nourriture!
Elle a eu droit à une ration de plus ce midi car je voulais lui faire essayer son nouveau jouet.
Un succès!


Ce soir au programme: 1h20 de vélo.  Je vais aller pédaler à St-Grégoire.