vendredi 31 juillet 2015

Mirror Lake à Lake Placid

Retour à Lake Placid pour aller courir et nager avec Sylvie dans le Mirror Lake.

Bon... je suis arrivée un peu en retard pour notre rendez-vous car j'ai eu la lubie, juste avant de partir de chez moi, de laver les planchers!!!  Duh, ce n'était pas une bonne idée...

Une chance que j'ai la carte Nexus qui permet de passer les douanes plus rapidement.

Sylvie et moi avons couru un 6km en partant de Mirror Lake Dr, Northwood Rd, en passant par la 86, pour revenir par Cobble Hill et faire le tour du lac.
Lorsqu'on fait le trajet du Ironman à vélo et qu'on revient vers le village, il y a trois plateaux sur la 86 qui sont surnommés baby bear, mama bear et papa bear (petit ours, maman ourse et papa ours)!
Cette année, ils les avaient dessinés sur la route!


Après notre course, nous sommes allées prendre un sandwich chez The Good Bite, un bon petit resto végétarien.

Nous avons fait un peu de lèche-vitrine et je suis ensuite allée pédaler un 20km pour me familiariser avec ma nouvelle position sur mon vélo.

Ouais, ben une chance que je n'ai pas manqué de freins en descendant Colden Ave. parce que j'aurais mangé de l'asphalte. Waouh!  Ma position est assez agressive et je me rends vite compte qu'il faut que je me réhabitue.
En plus, avec mes roues, je sens que je vais manquer de jambes pour grimper les côtes...
J'ai pédalé un petit bout sur la 73 et ensuite, je suis revenue sur mes pas pour prendre River Rd.
Il y avait un écriteau qui disait que la rue était barrée, mais j'ai pu faire un assez grand bout jusqu'à ce que je vois que la route était réellement fermée.  J'ai croisé une dame qui était en vélo de montagne et je lui ai demandé quel chemin prendre pour retourner au village car j'espérais ne pas être obligée de remonter encore l'avenue Colden!!!

En faisant un petit détour vers Old Military Rd j'ai pu regrimper, par plateaux, jusqu'au village!



Je suis arrivée juste à temps, à 16h, pour aller nager avec Sylvie qui avait besoin d'une présence avec elle dans le lac car ce n'était que la deuxième ou troisième fois qu'elle nageait en eau libre.
Sylvie, c'est mon idole!  Elle a fait d'énormes progrès en natation.  Elle ne nageait pas et elle avait une peur bleue de l'eau.  Elle a pris des cours, a apprivoisé sa peur: ça prend beaucoup de courage.

Nous avons mis nos wet suit et avons commencé à nager dans le Mirror Lake.
Le lac Miroir: il est d'un calme plat, un superbe lac pour nager en eau libre.
Les bouées de l'Ironman sont posées en permanence car elles servent aussi à l'équipe de rowing locale.
Les embarcations à moteur sont interdites.

Nous avons commencé à nager en partant de la plage pour les chiens.
Après environ 50 mètres, j'ai été encerclée par une famille de canards!!!
Je devais être une curiosité pour eux!  "Quossé ça cette affaire là qui nage tout croche dans l'eau"!

C'était dépassé le quai et Sylvie était fière d'elle, c'est la première fois qu'elle était aussi loin du rivage.
Mais elle m'a dit: "je vais avoir besoin de ta présence".

J'avais aussi ma bouée torpille.  Je l'emporte toujours quand je nage en eau libre sans surveillance officielle.
Elle a été pratique, Sylvie s'y est agrippée à quelques reprises pour calmer sa respiration: elle était tellement contente de nager si loin qu'elle hyperventilait un peu et riait à gorge déployée.

C'est difficile de rire et de nager en même temps!

En tout cas, ce fut un moment magique pour moi: j'ai pu accompagner une amie à surmonter sa peur et à aller plus loin.  D'une bouée à l'autre!

Avant de retourner à la maison, nous nous sommes arrêtées au resto mexicain, ça rentrait aux toasts!


jeudi 30 juillet 2015

Une nouvelle position!

Je suis allée chez mon coach, André Breton, en matinée pour me faire positionner sur mon vélo de route.

André m'a dit qu'il allait rendre ma position plus agressive et l'adapter au triathlon sur mon vélo de route.
En effet, le positionnement en triathlon par rapport au vélo de route fait toute la différence.  C'est toute une science et je laisse ça aux soins de mon entraîneur, c'est pour lui une seconde nature et il est extraordinaire pour que je sois confortable tout en étant aérodynamique.

On a donc abaissé mon guidon, avancé et monté la selle ainsi que rapproché mes barres de triathlon.
Maintenant, il me reste à rouler pour apprivoiser cette nouvelle position.  C'est fou, mais quelques millimètres de plus ou de moins font toute la différence et le cerveau doit s'adapter à nouveau, apprendre de nouveaux repères dans l'espace par rapport aux gestes.

On a aussi décidé de remettre mes roues Sram S40 car elles changent la conduite du vélo.

Après le positionnement, André et moi sommes allés courir.  Nous avons fait des éducatifs mais nous n'avons pas couru tellement longtemps car c'était encore très chaud et humide (mais pas autant que la veille où le thermomètre a grimpé à 41 Celsius avec le facteur d'humidité)!




Alors, à moi de rouler maintenant! 

lundi 27 juillet 2015

Bénévole à l'Ironman de Lake Placid

Après mon difficile Ironman à Lake Placid en 2011, je n'avais pas eu l'opportunité de retourner dans ce charmant village.

Mais je ne savais pas à quel point la région des Adirondacks allait regagner mon coeur de façon instantanée.

Il y a un "je ne sais quoi" dans ce coin de pays qui me fait sentir chez moi.  La nature, les rivières rocheuses, le paysage,

L'endroit, en plus d'être doté de paysages majestueux, nous offre de belles routes, toujours fraîchement pavées.

La région est indomptée, je suivais une voiture qui s'est arrêtée pour laisser passer des dindons sauvages!
Une mère accompagnée par ses dindonneaux, si ce n'est pas pittoresque, je ne sais pas ce qui pourrait vous faire fléchir!

Et pourquoi je retournais à Lake Placid?
Mon coeur y est resté, mais j'y allais aussi pour être bénévole durant l'Ironman.

J'étais au "Boathouse running aid station".  Le capitaine et organisateur bénévole de toute la logistique de ce point d'eau, Jeff Herter, s'en occupe depuis les tout premiers débuts de l'Ironman.
J'avais été bénévole à cet endroit en 2009 car je voulais m'inscrire à l'IM en 2010 et les places se vendaient rapidement car l'IM de Mont-Tremblant n'existait pas encore à cette époque.

Ce point d'eau est situé près du centre du village en face du Mirror Lake.
On voit passer les cyclistes deux fois et les coureurs quatre fois.
J'ai pu ainsi encourager mon ami qui faisait son troisième Ironman, mais c'était sa première fois à Lake Placid.  La première fois qu'il m'a croisé, il m'a dit: "c'en est un difficile ça"!
Le parcours de vélo est assez côteux et le parcours de course, en plus d'une grande montée, est doté de nombreux faux plats.
En plus, hier, il faisait très chaud à Lake Placid et le taux d'humidité était élevé.
Il y a eu beaucoup de DNF (Did Not Finish) car beaucoup d'athlètes se sont déshydratés lors de la portion vélo: il n'y a pas beaucoup d'ombre sur le parcours et il faut avoir une bonne stratégie d'hydratation.
Il y avait aussi beaucoup de coureurs qui marchaient, mais à notre point d'eau, les bénévoles étaient bien rodés, très encourageants par leurs paroles et très avenants aussi.
Ça fait une grande différence quand on fait une épreuve sportive de ce genre.

Je n'ai malheureusement pas pu prendre de photos pendant que je remplissais des verres de glaçons et des verres d'eau!

En observant les bénévoles qui donnaient les verres d'eau aux coureurs, j'ai même pu améliorer le processus de la prise d'eau.
En effet, les bénévoles prenaient les verres par le milieu, trois par trois.
J'ai donc modifié le plan de table pour eux! Amélioration du processus de façon instantanée!
Encore une fois, mes qualités organisationnelles sont ressorties.


Lorsque j'ai commencé mon quart de travail à 17h, les glaçons étaient très populaires.  Les athlètes les prenaient par poignées et les mettaient dans leur casquette ou dans leur maillot.
À 23h, c'était l'eau qui était populaire, mais un athlète nous a fait beaucoup rire quand il s'est fait offrir du coke, il a répondu, "je ne veux plus entendre le mot coke, ni le mot gel, je ne veux plus en prendre de ma vie", mais il a accepté de boire de l'eau.

En repartant vers l'arrêt de la navettes qui nous dirigeait vers les stationnements publics, j'ai regardé les athlètes qui passaient le fil d'arrivée.
C'est toujours un moment émouvant, surtout pour les derniers coureurs, quand on ressent leurs efforts et on sait qu'ils ont vraiment tout donné.

Ça m'a rappelé mon arrivée en 2011, en 16:24:16, je suis tombée en pleurs dans les bras d'une bénévole.
C'est émouvant de voir le chemin parcouru en quatre ans... et ce que les aléas de la vie ont pu me réserver.

Bon, je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort, je vous laisse avec des photos plus ou moins bonnes, mais elles reflètent l'atmosphère électrisante de l'ironman de Lake Placid!





Ah oui, et je suis inscrite pour le 24 juillet 2016!

lundi 20 juillet 2015

Les côtes, la chaleur et le wetsuit

Les tests se poursuivent pour l'Ironman de Muskoka.

J'ai décidé de pédaler un peu plus dans les côtes.
Les côtes pour moi, c'est toujours une leçon d'humilité parce que je pèse plus que 100 lbs mouillée!
En plus, il faisait vraiment chaud et humide, j'ai eu l'impression que la température avait grimpé à 45 degrés celsius et puis, je vous l'ai déjà mentionné, moi et la chaleur extrême on n'est pas des amis!




Belle ride à refaire, mais je trouve que les voitures passent quand même très vite dans ce coin...

Lorsque je nage en lac, je nage avec une bouée torpille, question de sécurité.
La bouée torpille est fait d'un plastique assez dur et lorsque je nage, elle vient "m'assommer" régulièrement.
Un ami m'a fait essayer cette bouée hier.
C'est une bouée de la marque Kiefer.
J'ai bien aimé: elle ne vient pas nous assommer pendant qu'on nage!


Autre fait saillant: j'ai remis mon wetsuit! Je rentre dedans!  Il me fait encore!
Ce fut un moment de célébration de nage en eau libre, mais de courte durée: le temps était à l'orage, il fallait que je rentre au quai avant de me faire prendre par la foudre!

samedi 18 juillet 2015

Tests

Après les tests de nutrition, il faut aussi tester les vêtements et les souliers de course en préparation à un Ironman.

Pour le vélo, je sais ce que je vais porter: camisole et short de tri Zoot.

Pour la course à pied, je prévoyais un short, mais j'opterai probablement pour un cuissard de course pour éviter d'avoir l'intérieur des cuisses irritées, mais je n'ai pas terminé mes tests.
J'ai aussi porté un chandail de compression, mais à la température ressentie de 27 Celsius, c'était vraiment trop chaud.
J'avais mis ma camisole fluo par dessus et rendu dans un endroit discret, j'ai enlevé le chandail pour garder juste la camisole!
Je porterai probablement une camisole et j'opterai pour des manches en deuxième partie de la course quand la nuit commencera à tomber.

J'ai aussi fait des tests de souliers de course.
J'ai essayé des Nike 5.0 tr fit.  Ils étaient parfaits jusqu'à ce que je descende une côte!  Des côtes, il va y en avoir à Muskoka!!!
Je suis retournée à la maison pour laisser le chandail de compression trop chaud et mettre mes Saucony Kinvara, mais après environ 8km j'ai ressenti de l'inconfort au pied gauche.

Cette année, j'ai beaucoup de difficulté à trouver des chaussures confortables...
J'ai l'impression que mes orteils vont vers l'extérieur du soulier à partir de la base du métatarse et que je travaille des orteils plutôt que de courir!

En tout cas, hier soir, la vue sur le bassin de Chambly et le Fort était idyllique.
Malgré les inconforts, il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti autant de sérénité en course.

mardi 14 juillet 2015

Chaud, chaud, chaud le vélo!

Le thermomètre sur mon Garmin indiquait 39 degrés celsius avant mon départ!

Au départ, je visais avec cette sortie, tester ma nutrition et mon endurance à la chaleur.
J'ai fait exprès de rouler à 20kmh pour pouvoir observer mon aisance sur le vélo surtout que je venais de reposer mes barres de triathlon sur mon vélo de route, des Profile Design T2+.



J'étais pleine de bonne volonté pour aller à Rougemont et grimper les Petites Carolines...  mais des gouttes de pluie m'ont fait changer d'avis: t'sais c'est pas ben l'fun faire des côtes quand il pleut à boire debout.
Il n'a pas plus à boire debout, c'était uniquement rafraîchissant, mais c'est parce que le temps était à l'orage et je voulais éviter les éclairs.
Finalement, on n'a même pas eu de spectacle sons et lumières!

J'ai pris le même chemin que je fais d'habitude, mais à l'envers, avec l'ajout d'un loop et aussi de quelques kilomètres imprévus car on refaisait l'asphalte sur le chemin des Quarante et le chemin du Cordon à Richelieu.
Alors j'ai dû repasser DEUX fois sur le chemin de garnotte du chemin des Trente-Six!!!  Arke!
On se croirait dans un Western spaghetti à chaque fois qu'on y passe tant la poussière lève.
En plus, c'est là que le fou furieux a tué deux personnes la semaine passée.
C'est pourtant un coin tellement paradisiaque et tranquille... comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences!

Il a fallu que je retourne sur mes pas pour me "perdre" un peu dans Marieville...
Je suis née à Marieville, mais je suis partie trop petite pour connaître le plan de la ville et des rues!
Je connais juste un bout de Claude-de-Ramezay et l'église aux deux clochers.

Ça s'est bien passé au niveau de la nutrition sauf quand j'ai pogné un trou et que j'ai perdu la moitié d'une barre!  Pfft!  Mais ce n'était pas ma préférée, une chance.

Plan Nutrition
Ce sera une demie barre Kronobar aux demies heures et des jujubes aux quarts d'heure.
J'avais des gaufres au miel mais j'ai oublié d'en manger!  Même chose pour les gels.
Côté hydratation, je suis partie avec une bouteille d'eau et une bouteille de e-load.
Mon e-load était trop sucré, j'avais mis deux cuillères à thé alors que normalement je n'en mets qu'une.  Je peux vous dire aussi qu'à 35 celsius, ça réchauffe vite de l'eau dans une bouteille!!!

Un trois heures mollo: une chance que le soleil était caché!








samedi 11 juillet 2015

Duathlon de St-Lambert

J'ai fait et terminé le duathlon de St-Lambert!

Il y a longtemps que je n'avais couru aussi vite: la forme reprend.

Le premier 5km s'est bien déroulé, j'ai commencé lentement et j'ai accéléré graduellement.

Pour les 21km de vélo, certains tournants étaient très techniques, surtout le premier!
J'ai eu une assez bonne gestion de course en vélo, le parcours était rapide et j'ai profité des portions où j'avais le vent dans le dos.

Pour le 2.5km de course de la fin, ben là, il commençait à faire pas mal chaud!!!

Bref, je suis contente de ma course et d'avoir bien géré le stress.

vendredi 10 juillet 2015

Travail de côtes


Le rang du Ruisseau Barré, il s'en passe des choses dans ce coin!

J'étais à l'intersection de Lemaire et il y avait une voiture des travaux publics qui bloquait le chemin.  
J'étais en retard pour aller rencontrer mon entraîneur aux Vergers Charbonneau.

Il me restait environ 10 minutes et j'étais encore un peu loin.

Je suis passée quand même.
Arrivée plus loin, j'ai vu deux auto-patrouilles, une dépanneuse et une voiture dans le fossé.

J'ai ralenti pour passé du côté gauche (la voiture était à droite).

Un peu plus loin, un voisin voyeur regardait les opérations pour sortir la voiture de son trou, de son balcon, à l'aide de jumelles!!!

Juste avant de prendre la courbe, avant d'arriver au Rang du Fort-Georges, je ralentis toujours parce qu'il y a une maison où il y a des lamas.
Les lamas n'étaient pas là.

Bref, j'ai grimpé le chemin du Sous-Bois qu'on surnomme le chemin des cabanes à sucre comme une malade pour arriver 5 minutes en retard au rendez-vous pour faire du travail de côtes!

Ahahaha!  Bravo, j'avais les cuisses en feu d'avoir sprinté!

En plus de mon entraîneur, il y avait deux autres cyclistes.  
Nous avons fait des allers retours pour pratiquer notre gestion de l'effort en côtes.

À la différence des cyclistes, les triathlètes doivent monter "pépère" et relancer en descendant, tout ça, pour s'économiser.  
Avec mes cuisses en feu, c'était pas trop fort mon affaire.

Ensuite, nous sommes allés pratiquer nos tournants.  
J'ai bien du travail à faire...  
Ce qui n'a pas aidé, c'est que j'avais quand même mon kilométrage dans le corps, mais surtout que je commençais à être confuse à cause de la chaleur.  
Pffft, ça n'a pas été très bien, par contre, j'ai appris plusieurs choses que je devrai améliorer.  
Je tourne mal quand ça tourne vers la droite!!!  
Je dois regarder plus haut et loin quand je fais un u-turn et je dois moins hésiter.  
Mon entraîneur m'a dit que je pouvais pratiquer ça dans un stationnement de centre d'achat... je vais plutôt renouer avec la cour d'école!  

Que de beaux souvenirs, quand j'ai appris à pédaler à deux roues à l'âges de six ans dans une cour d'école justement.

Pour le retour, j'avais encore 20km à faire au moins et vraiment "pu de jambes"!!!  
Je commençais aussi à avoir des douleurs abdominales...  
Je savais bien que j'aurais dû m'arrêter prier le Frère André au coin du rang des Grands Bois et 3ème rang Nord!!!

Morale de l'histoire: ne pas essayer de nouveaux produits au niveau de la nutrition la veille d'un duathlon!

J'ai la chiasse!!!  Non, mais, vraiment, une erreur de débutante!  
En espérant que tout se règle avec une bonne nuit de sommeil!!!

À l'aller

Travail de côtes I

Travail de côtes II

Tourner et faire des u-turns

Retour à la maison

jeudi 9 juillet 2015

La pointe de chemise

Mon entraînement d'aujourd'hui consistait à pédaler et courir...
Oui, oui, on fait ça dans les triathlons, à part nager!

Mon petit chemin rapide mais plein de challenges c'est de prendre le chemin de la Rivière des Hurons à St-Mathias-sur-Richelieu et, ensuite, couper par la Pointe de chemise, là où on peut rouler vite!

Avec les actualités de la journée (le désespéré qui a tué deux personnes et en a blessé une), je roulais encore plus vite...  C'est que j'ai parfois trop d'imagination et je ne voulais surtout pas voir un mort sur le bord de la route, dans un fossé!

Fa que, ça roulait fort par bout, quand je n'avais pas le vent dans les dents, parce qu'en Montérégie, on a tout le temps le vent dans les dents!  Une autoroute de ce coin s'appelle autoroute de la vallée des Forts, elle a été surnommée "autoroute de la vallée des vents forts"!  C'est pour vous dire.

Ensuite, quand on arrive sur le chemin du Cordon, en plus du vent dans le tournant, il y a aussi un faux plat.  Quand on ne connaît pas le coin, on ne comprend pas pourquoi on n'est plus capable de pédaler aussi vite!

Ensuite, sur la pointe de chemise, c'est là qu'on roule vite parce que ça descend vers la rivière, qu'il n'y a pas beaucoup de voitures et que la chaussée est assez belle.

Pour la course, j'ai choisi le bord du canal comme d'habitude.
Il y a de petites montées qui fatiguent les jambes.
Je devais faire des intervalles mais je crois qu'elles ont été plutôt psychologiques, parce que même si j'essayais d'accélérer, mes jambes ne sont pas allées plus vite.

Mais bon, c'est ça aussi s'entraîner!






mercredi 8 juillet 2015

Le facteur humidex et moi, on n'est pas des amis!

C'est fou comme je fonds à la chaleur!
Si le taux d'humidité est trop élevé, je perds tous mes moyens.

Je devais aller pédaler à Orford le 7 juillet...
Pfft, il y a eu l'orage du matin qui m'a retardé et finalement, il s'est mis à faire vraiment trop chaud.

J'ai remplacé l'entraînement par une sieste à l'air climatisé!
Parfois, il faut écouter son corps.

Donc, j'ai fait Mont-Saint-Grégoire, encore!
C'est mon terrain de jeu mais c'est un endroit agréable car il y a de la nouvelle asphalte et ça, ça fait toute une différence!

À l'aller, sur le rang du Ruisseau Barré, un petit chien s'est échappé d'une maison.
Oh horreur, il y avait une voiture qui s'en venait un peu plus loin.
Une cycliste, venant en sens contraire a aussi ralenti.
J'ai appelé le petit chien, il est venu vers moi et je l'ai pris dans mes bras tandis que l'autre cycliste tenait mon vélo.

La dame a qui il appartenait m'a raconté qu'elle l'avait sauvé de l'euthanasie et que ça faisait moins d'une semaine qu'elle l'avait adoptée d'une vieille dame.

Bref, ce chien a été sauvé deux fois en moins d'une semaine!!!

J'ai salué la dame et la cycliste et je suis repartie grimper la petite colline.

En montant, j'ai vu une couleuvre, assez grosse, qui malheureusement avait été écrasée.
J'ai pensé à mon amie Cécile car j'ai déjà eu une discussion avec elle en lui disant que les couleuvres, ce ne sont pas des serpents!!!
Bref, ça m'a cloué le bec quand j'ai été lire la définition de couleuvre: "un nom vernaculaire ambigu désignant certains serpents généralement non venimeux, à la différence des vipères".
Probablement, que dans mon enfance, pour éviter de me faire peur on soulignait le mot couleuvre plutôt que celui de serpent, ahahahaha!

Bref, un beau 40km, la forme revient même si je dois faire bien des siestes.




samedi 4 juillet 2015

Rougemont: je prépare les côtes!

Il est temps de faire des côtes!

Terminé le plat en vélo, je dois améliorer mes talents de grimpeuse pour l'IM de Muskoka, qui, on me dit, est plus difficile que Lake Placid ou Tremblant.

Naturellement, je vais y aller de façon progressive, question d'éviter les blessures et les brisures psychologiques!
Rien de plus déprimant que d'être obligée de descendre de son vélo pour grimper une côte.

Pour bien m'échauffer, j'ai commencé par le Mont Saint-Grégoire.
Je n'ai pas les jambes numéro uno, mais la température est idéale: un couvert nuageux et pas trop chaud.

Je me suis ensuite dirigée vers Sainte-Angèle-de-monnoir pour prendre le rang du Vide (j'adore ce nom, il faudrait vraiment que je trouve l'explication et savoir pourquoi autant de rangs au Québec portent ce nom!), vers Marieville.

Il faut ensuite traverser la 112.

Oh, surprise, à l'arrivée du Rang des Dix Terres, la chaussée est barrée!
Il y a des patch de goudron, de nombreux trous mais, pfiou, on peut quand même passer en vélo.
J'y ai croisé une famille heureuse qui faisait du roller blade dans une des belles parties de la route.

Je prends le chemin de la Montagne qui est vraiment plein de trous aussi.

En tout cas, je m'excuse pour le langage cru, mais la ville de Rougemont s'est fait fourrée quand elle a octroyé le contrat de la réfection de la chaussée!
C'est incroyable comme c'est plein de trous et que c'est refait tout croche.
Ils ont pas dû "voter du bon bord"...

Les côtes de la Petite Caroline m'ont parues faciles sauf celle qui, au retour, est en face de la maison des Pères Oblats, qui appartient maintenant au Coteau Rougemont.
Il faut aussi être vigilant dans les descentes: oui, oui, il y a des trous...
À la croisée des chemins, sur la Grande Caroline (avant de faire demi-tour), j'ai eu une pensée pour la journaliste Isabelle Richer qui a subi un grave accident de vélo il y a une semaine.

Au retour, je repasse par le chemin barré du Rang des Dix Terres, je passe par le chemin de la Branche du Rapide et je tourne à gauche au Chemin des Trente Six qui est encore en garnotte!!!
Une gentille dame, qui était en voiture et venait dans le sens opposé, a eu la grande amabilité de ralentir pour éviter que je sois aveuglée par le nuage de poussière de pierres.
Ça fait 4 ans que ce chemin, qui était pourtant asphalté, n'a pas été refait!!!

Rendu sur le Chemin des Quarante: magie!



Il est 13h30, deux chevreuils encore jeunes (ils étaient roux) traversent devant moi, s'arrêtent un peu et repartent!

Je me croyais dans un conte de fées tellement les voir à cet endroit, à cette heure, était irréel.
Ils m'ont fait penser à Nogal, mon podenco, si ce n'était pour la queue qui est différente.

J'ai assez bien géré ma nutrition, mais je suis un peu déçue de ma vitesse, mais c'est vrai qu'avec une chaussée trouée, c'est un peu difficile de rouler à 30km.





mercredi 1 juillet 2015

Journée pluvieuse

Dans mon programme d'entraînement, mon coach a mis de la nage en eau libre aujourd'hui.

Hum, devrais-je enfiler mon wetsuit et sortir à la pluie battante en faisant des mouvements de crawl?  
Je me demande ce que mes voisins penseraient!!!  Ahahaha!

En tout cas, j'en profite pour réviser mon calendrier de course, pour l'affiner et être prête pour le jour J.
J'ai aussi des amis qui m'ont fait parvenir et conseillé pour des parcours de vélo avec plein de côtes.   L'Ironman de Muskoka comporte beaucoup de montées classées difficiles, à plus de 8%.

Je ne crois pas que je pourrai y aller en éclaireur car c'est quand même à sept heures de route.

Sinon, l'entraînement se poursuit  bien, entre deux couches de peinture!