jeudi 1 mai 2008

La fièvre du printemps

J'ai compris pourquoi j'étais 'hectic' et erratique hier...
Je fais de la fièvre!!! (Oui, Mizz Pitlipitli j'ai finalement sorti mon thermomètre).

J’écoutais Christiane Charrette ce matin.
Son invité : Lucien Bouchard!
Vous allez bientôt savoir ou je veux en venir parce que je ne perds pas de vue que j’écris un blog sur le triathlon, quand même!!!

Il est porte-parole du Défi Sportif.

Lucien est lui-même assez bien placé pour comprendre ce que certains ont pu vivre en voulant continuer à faire du sport en ayant des ‘morceaux défectueux’!!!
M. Bouchard a parlé avec éloquence et discrétion de son expérience personnelle.
Je ne sais pas si ces sportifs sont courageux (c’est le premier mot qui nous vient à l’esprit
lorsqu’on parle d’eux), mais ce qui émanent d’eux, c’est un amour profond et respectueux face à la VIE.

Je me suis déjà moi-même interrogée sur le sujet des handicapés et du sport.
Ma conclusion: ce n’est pas parce qu’on devient handicapé qu’il faut s’empêcher de vivre!!!
J’ai déjà eu une connaissance lorsque j’étais au cégep qu’on surnommait affectueusement ‘Blind’ (inutile de vous dire qu’il était aveugle!) et je l’ai justement entendu en entrevue à Christiane
Charrette il y a de ça plus de 10 ans car il avait appris le mandarin et gagné un prix d’excellence, ce que la plupart d'entre nous ne pourrait faire.

La passion est l’élément vital selon moi qui amène l’individu (autant l’handicapé que celui qui ne l’est pas) à expérimenter des idées qui ont l’air complètement folles ou hors-normes pour le commun des mortels (genre traverser le Canada en vélo, emballer des monuments comme Christo, etc.).

Malheureusement beaucoup trop de gens ont peur du ridicule même s’il ne tue pas et n’essaient rien, ils regardent le train de la vie passer devant eux en mangeant des chips ondulés et en buvant de la 50!!!

Vous savez, je parle de ces idées folles, de cet anticonformisme qui vous permet de courir des marathons et de vous prendre pour Forrest Gump, de faire des triathlons même si vous avez peur de nager en eau libre, de créer des recettes inédites en mélangeant des idées, de fonder une grosse famille quand la moyenne des naissances est de 1.3!

Désolé, je deviens un peu moralisatrice quand je fais de la fièvre (because la souche B!!!)

Retour au sport et à l’handicapé…
Pedro Almodovar, dans ‘Carne Trémula’ (Live Flesh) a revisité le thème avec le personnage de l’ex-policier qui devient joueur de basket en chaise roulante et qui participe aux Olympiques de Barcelone 92.
Alors, si vous voulez revoir Javier Bardem lorsqu’il était plus jeune et moins psychopathe que dans ‘No Country for Old Men’, c’est peut-être un film à voir!!!
Et pour la passion… une des dernières scènes de ‘Carne Trémula’ devrait figurer dans l’anthologie de l’érotisme, c’est filmé tout en rondeur, dans de longs plans sans trop montrer.

Autre film que j’ai vu fiévreuse cet après-midi à la maison (mais j'ai de la suite dans les idées, ie: Javier Bardem y tient un rôle important):

Goya et ses fantômes. C’est une très belle reconstitution historique de l’Espagne de l’époque de l’Inquisition jusqu’à la période napoléonienne. Si vous aimez la peinture, vous reconnaîtrez des toiles de Bosch, de Velásquez et des tableaux de chasse qui m’ont fait penser à Dürer.

Je retourne soigner ma fièvre du printemps... Aaaarrrghhh: je prends des Cépacol anti-bactériennes et des Advil aux 4 heures car même les poumons me picotent...

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