Bon, quoi dire, quoi écrire!
L'après-Ironman a été difficile...
Bronchite traitée avec des antibiotiques auxquels j'ai fait une réaction allergique!
Une genre de crise d'urticaire qui a commencé au niveau des chevilles et qui, chaque jour, montait un peu plus... J'avais de petites cloques presque microscopiques et ça grattait!
Je ne me réveillais plus la nuit pour tousser, mais pour me gratter!!!
Cette allergie n'a été que confirmée lorsque j'ai terminé de prendre lesdits antibiotiques...
La première semaine de mon congé de maladie n'a pas été reposante.
La deuxième (celle-ci qui se termine) a passé bien trop rapidement.
Le temps est vraiment un luxe dans notre société moderne... J'aurais pris une troisième semaine si j'avais pu... et une quatrième aussi!
J'ai recommencé à courir avec Juliette même s'il fait légèrement un peu trop chaud pour elle, mais elle a droit à des saucettes dans le Canal, sous le viaduc de la 112 car il y a une grosse roche lui permettant de descendre à l'eau.
J'aime bien la voir nager, et elle, elle a l'air de bien apprécier!
Bon, ça c'est l'après-course quand la Mizz se repose pour mieux me faire damner lorsqu'elle se réveillera!
Ici, il n'y a pas que les congés de maladie qui passent vite... les années aussi!
Et comme à chaque période anniversaire, je m'interroge sur ma vie, ce que j'ai fait, ce que je ferai et ce que je devrais faire!!!
Mon septennat se termine...
J'aime bien diviser mes tranches de vie en tranches de 7 ans, pas que je me prenne pour un président de la République française, mais j'ai cru remarquer que cette division était significative pour moi.
Elle représente des débuts, des fins, des coups de tête...
Bon, je ne m'étendrai pas sur le sujet: mon blog n'est pas le divan d'un psychanalyste!
Mais faites l'exercice pour voir s'il n'y a pas de faits marquants qui séquencent le rythme de votre vie.
J'ai la fin de mes 41 printemps un peu nostalgique.
J'ai pris une longue marche de deux heures avec Juliette.
Nous nous sommes arrêtées dans le Parc des Ateliers pour voir le tango dans le parc organisé par
Tango Rico. Ça m'a rappelé l'époque de
Tango Libre, ay nostagia, qué pasaron los a
ños!
Je me suis mise à réfléchir à tout ce que j'avais vécu et qui fait de moi ce que je suis maintenant:
pas d'enfants, mais une belle famille à 4 pattes toujours aimante,
(presque tout le monde y est: Aube un peu cachée par Monsieur, Watson et Clouzot qui ont étrenné le petit lit de la chambre d'invité - Arthur devait dormir ailleurs, dans le solarium, n'est-ce pas?)
Arthur se faisant chauffer la couenne!
des amis qui m'entourent bien, une famille humaine dysfonctionnelle mais remplie de bonnes intentions, des rêves et des projets intéressants.
Vraiment, j'ai tout pour être heureuse (sauf pour le boulot mais ça va s'arranger) et, en plus, j'ai vu une étoile filante à la brunante! Quoi demander de mieux, sinon faire un voeux?
Alors, c'est finalement sans tristesse que je vous quitte mes 41 printemps!
Demain, sera un autre jour!
Et vous, lecteurs, je vous laisse avec Ronsard et son carpe diem:
A Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.