Quelquefois, dans mes rêves les plus fous, je me demande ce que je ferais si je gagnais à la loto.
Pédaler et courir!
Jardiner.
Restaurer de vieilles maisons.
Faire de la photo.
Me faire construire un grand bassin d'eau (chauffé) en couloir long et étroit pour faire des longueurs.
Écrire.
L'ordre est aléatoire!
Et puis, comme je n'ai pas gagné à la loto encore cette semaine, je dois continuer à travailler et jongler avec les horaires d'entraînements.
Cette semaine, à chaque soir, je suis arrivée pas mal claquée à la maison.
Juliette, elle, était plutôt pleine d'énergie et voulait aller dehors.
Tellement, qu'elle ne veut même pas son souper, c'est juste PROMENER!
Alors nous sommes allées prendre de belles photos de la Richelieu qui déborde ça et là, et qui donne des allures de Chambly-sur-mer à mon patelin.
Bref, tout ça pour dire que j'ai dû adapter mon horaire d'entraînement et que j'ai combiné mon entraînement de vélo de jeudi (il ventait trop pour sortir la bécane de toute façon!) et de course du vendredi ("ze" VP était au bureau et on avait un lunch de groupe).
J'ai fait "la p'tite ride", c'est à dire: le chemin de la Rivière des Hurons (qui ne déborde pas) et la Pointe de Chemise, environ 20km de vélo je crois, suivi d'un 6km de course sur la bande du canal avec Juliette. Naturellement, à chaque fois que je cours avec Juliette, on doit faire de petits arrêts. Nous avons rencontré Oscar, un charmant whippet blanc avec lequel Juliette s'est super bien entendu. Ce n'est pas une surprise, Juliette passe souvent pour un lévrier ou... un grand danois auprès des gens qui ne connaissent pas les chiens! Je vais finir par dire que qu'elle est un doberman déguisée!!!
Je pédaler sur "mon fantasme" parce que mon vélo de route était "au garage" pour sa mise au point. C'est étrange, mais je le trouve vraiment inconfortable cette année. Il me provoque une douleur au nerf "asiatique" du côté gauche... En tout cas, ce sera à investiguer!
Récits des entraînements, motivations et péripéties d'une pseudo triathlète.
samedi 30 avril 2011
lundi 25 avril 2011
Le "syndrome" de l'ongle d'orteil noir du coureur
Un peu avant de partir vers Cuba, j'ai commencé à courir avec mes Saucony Kinvara: ils sont plus légers que mes Nike Vomero alors ça court plus vite!
J'en profitais car je me sentais prête à lentement faire la transition pour arriver au "presque barefoot running".
Heille, ça fait quand même 3 ans que j'ai commencé à changer de type de souliers de course.
Faut dire que je partais de loin avec mes orthèses et mes runnings ultra-stabilité!!!
En passant, un merci à Claude de Physiodynamik!
Bref, j'avais commencé à sentir une petite douleur avant de partir pour le camp d'entraînement de vélo le 12 avril.
J'avais mis ça sur le compte du pédicure que je m'étais fait faire par coquetterie avant de montrer mes petits petons sur la plage.
Donc, courses effrénées en canicross avec Juliette les 22 et 25 avril.
On est en feu, on court vite et longtemps.
Mais moi, le lundi soir, le gros orteil me fait mal en titi!
Je vois que du sang s'est accumulé entre l'orteil et l'ongle.
Oh non! C'est le fameux "syndrome" de l'ongle d'orteil noir!
Je n'ai jamais eu ce problème et ça fait au moins 10 ans que je cours maintenant!
Arrghhh! Mon côté hypocondriaque refait surface, je m'imagine la gangrène...
Alors, vient Facebook et les fameux médias sociaux 2.0.
Je parle de mon orteil, et toute suite viennent les conseils et les suggestions.
1) Mettre de la glace pour atténuer la douleur
2) Percer, avec une aiguille ou un trombone bien désinfecté préalablement, un trou dans l'ongle d'orteil pour que le sang puisse s'évacuer.
Oui pour 1
2 - Euh, vous "z'êtes" malades?
Je ré-examine mon orteil et je vois que le sang s'est surtout accumulé vers le haut...
Je prends mon courage à deux mains.
Je brûle le bout d'une épingle à couche et je perce quelques petits trous juste au dessus de l'ongle d'orteil, dans la peau.
Le sang gicle et la douleur s'atténue immédiatement.
Soupir de soulagement.
Ensuite, je reçois le conseil d'un ami qui accuse mes souliers!
Non mais!
Pfft! Faut pas parler en mal de mes Saucony Kinvara ROSE, bon!
Je suis dans le déni total. C'est pas mes souliers qui sont trop petits.
Mais quand même, le doute s'immisce dans mon esprit...
Je réfléchis à la question.
Avais-je mis des ti-bas trop épais?
Avais-je mal lacé mes souliers?
Etait-ce mes souliers, devenus trop petits? Pourtant ils ne m'avait jamais fait mal auparavant...
Le petit hamster dans ma tête s'est fait aller et puis, j'ai décidé de faire des tests.
J'ai couru avec mes Saucony Kinvara ROSE sans Juliette: pas de bobo, aucun inconfort.
Ah bon?
J'ai couru avec mes Nike Vomero AVEC Juliette: pas de bobo, aucun inconfort.
La différence entre les deux paires de soulier?
Les Nike Vomero sont plus larges au niveau des orteils!
Conclusion?
1) Courir avec un chien a définitivement un impact sur la foulée...
2) Disons que la mienne (ma foulée) doit être plus agressive; pas que Juliette me tire, noooon!
3) J'aiiiiime mes Saucony Kinvara! Alors je vais en acheter une nouvelle paire un demi point plus grand et refaire le test avec Juliette. En attendant je cours avec les Nike Vomero lorsque je fais du canicross.
4) Si le test fonctionne: ça veut dire qu'il me faut des souliers un peu plus grands pour courir avec Juliette - et si ça ne fonctionne pas? Ça veut dire que les Saucony Kinvara ne sont pas des chaussures de canicross adéquates donc je vais courir avec mes Nike Vomero en espérant qu'ils en fassent des ROSE!!!
J'en profitais car je me sentais prête à lentement faire la transition pour arriver au "presque barefoot running".
Heille, ça fait quand même 3 ans que j'ai commencé à changer de type de souliers de course.
Faut dire que je partais de loin avec mes orthèses et mes runnings ultra-stabilité!!!
En passant, un merci à Claude de Physiodynamik!
Bref, j'avais commencé à sentir une petite douleur avant de partir pour le camp d'entraînement de vélo le 12 avril.
J'avais mis ça sur le compte du pédicure que je m'étais fait faire par coquetterie avant de montrer mes petits petons sur la plage.
Donc, courses effrénées en canicross avec Juliette les 22 et 25 avril.
On est en feu, on court vite et longtemps.
Mais moi, le lundi soir, le gros orteil me fait mal en titi!
Je vois que du sang s'est accumulé entre l'orteil et l'ongle.
Oh non! C'est le fameux "syndrome" de l'ongle d'orteil noir!
Je n'ai jamais eu ce problème et ça fait au moins 10 ans que je cours maintenant!
Arrghhh! Mon côté hypocondriaque refait surface, je m'imagine la gangrène...
Alors, vient Facebook et les fameux médias sociaux 2.0.
Je parle de mon orteil, et toute suite viennent les conseils et les suggestions.
1) Mettre de la glace pour atténuer la douleur
2) Percer, avec une aiguille ou un trombone bien désinfecté préalablement, un trou dans l'ongle d'orteil pour que le sang puisse s'évacuer.
Oui pour 1
2 - Euh, vous "z'êtes" malades?
Je ré-examine mon orteil et je vois que le sang s'est surtout accumulé vers le haut...
Je prends mon courage à deux mains.
Je brûle le bout d'une épingle à couche et je perce quelques petits trous juste au dessus de l'ongle d'orteil, dans la peau.
Le sang gicle et la douleur s'atténue immédiatement.
Soupir de soulagement.
Ensuite, je reçois le conseil d'un ami qui accuse mes souliers!
Non mais!
Pfft! Faut pas parler en mal de mes Saucony Kinvara ROSE, bon!
Je suis dans le déni total. C'est pas mes souliers qui sont trop petits.
Mais quand même, le doute s'immisce dans mon esprit...
Je réfléchis à la question.
Avais-je mis des ti-bas trop épais?
Avais-je mal lacé mes souliers?
Etait-ce mes souliers, devenus trop petits? Pourtant ils ne m'avait jamais fait mal auparavant...
Le petit hamster dans ma tête s'est fait aller et puis, j'ai décidé de faire des tests.
J'ai couru avec mes Saucony Kinvara ROSE sans Juliette: pas de bobo, aucun inconfort.
Ah bon?
J'ai couru avec mes Nike Vomero AVEC Juliette: pas de bobo, aucun inconfort.
La différence entre les deux paires de soulier?
Les Nike Vomero sont plus larges au niveau des orteils!
Conclusion?
1) Courir avec un chien a définitivement un impact sur la foulée...
2) Disons que la mienne (ma foulée) doit être plus agressive; pas que Juliette me tire, noooon!
3) J'aiiiiime mes Saucony Kinvara! Alors je vais en acheter une nouvelle paire un demi point plus grand et refaire le test avec Juliette. En attendant je cours avec les Nike Vomero lorsque je fais du canicross.
4) Si le test fonctionne: ça veut dire qu'il me faut des souliers un peu plus grands pour courir avec Juliette - et si ça ne fonctionne pas? Ça veut dire que les Saucony Kinvara ne sont pas des chaussures de canicross adéquates donc je vais courir avec mes Nike Vomero en espérant qu'ils en fassent des ROSE!!!
La réalité
Cette année encore, je suis choyée.
Je reviens du camp d'entraînement de vélo de PdP.
Encore une fois, j'ai bien travaillé et j'ai amélioré mon coup de pédale.
Je n'ai pas eu "chaud dans mes bas" cette année parce que j'ai roulé sans mettre mes chaussettes!
C'est à ça que ça sert des souliers de vélo de triathlon, non?
J'étais contente aussi de revoir les amis cyclistes cubains qui sont toujours là pour nous donner un coup de main.
J'ai aussi reçu une belle leçon d'humilité de la part de Jorge un cycliste unijambiste, il était vraiment persévérant dans les côtes! On le voit ici, complètement à gauche sur la photo. Malheureusement, aucune photo n'aurait pu transmettre la détermination de son regard bleu. Respect.
En plus, cette année, j'ai vraiment participé à tous les entraînements sauf lorsque je suis allée à La Havane.
Aaaahhh! La Havane! J'adore déambuler dans cette ville.
Si j'étais riche, j'achèterais une vieille demeure pour la restaurer.
Je n'ai pas parcouru toutes les villes du monde, mais je crois que La Havane est une ville particulièrement photogénique à cause des contrastes, des couleurs, du temps qui s'est arrêté.
Ces gens aussi le sont. Photogéniques à cause de leur générosité, de leur curiosité.
Plus de 400km dans les jambes et dans les yeux!
Ça commence bien la saison de vélo.
Je reviens du camp d'entraînement de vélo de PdP.
Encore une fois, j'ai bien travaillé et j'ai amélioré mon coup de pédale.
Je n'ai pas eu "chaud dans mes bas" cette année parce que j'ai roulé sans mettre mes chaussettes!
C'est à ça que ça sert des souliers de vélo de triathlon, non?
J'étais contente aussi de revoir les amis cyclistes cubains qui sont toujours là pour nous donner un coup de main.
J'ai aussi reçu une belle leçon d'humilité de la part de Jorge un cycliste unijambiste, il était vraiment persévérant dans les côtes! On le voit ici, complètement à gauche sur la photo. Malheureusement, aucune photo n'aurait pu transmettre la détermination de son regard bleu. Respect.
En plus, cette année, j'ai vraiment participé à tous les entraînements sauf lorsque je suis allée à La Havane.
Aaaahhh! La Havane! J'adore déambuler dans cette ville.
Si j'étais riche, j'achèterais une vieille demeure pour la restaurer.
Je n'ai pas parcouru toutes les villes du monde, mais je crois que La Havane est une ville particulièrement photogénique à cause des contrastes, des couleurs, du temps qui s'est arrêté.
Ces gens aussi le sont. Photogéniques à cause de leur générosité, de leur curiosité.
Le vieil homme et le chien (hommage à Ernest Hemingway)
Petite fille qui mange une glace
Plus de 400km dans les jambes et dans les yeux!
Ça commence bien la saison de vélo.
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