Bon, je sais, je sais... On n'y voit rien... (C'est un tableau du Garmin Forerunner 305 dont je vais parler bientôt).Anyway, j'ai décidé de faire une femme de moi et je suis allée m'entraîner malgré ma grippe d'homme!!!
Je me suis dit: ça passe ou ça casse dimanche prochain, mais, j'ai une médaille à défendre après tout et si je veux qu'on nomme une rue à mon nom et qu'on dépilonne la statue de Salaberry pour m'y mettre à la place!!!
Hé oh, Mégalomane moi??? Voyons donc!!! :-)
Je suis allée rouler un 37km vers St-Hilaire par en arrière en passant par St-Jean-Baptiste.
À chaque fois, je m'extasie et je trouve que la campagne est merveilleusement belle.
Faut dire que j'évite de regarder les p'tites bêtes écrasées!!!
Je regarde le gazon vert tendre, les champs en jachère, la luminosité dans le détour d'un chemin de campagne, aaaahhhhh!
À ma grande surprise, l'entraînement s'est très bien déroulé et j'étais toute en jambe!!!
Des pointes à 35km dans les bons moments. La fameuse montée des Moulins n'a pas été trop pénible, mais c'est là oû mon p'tit coeur a monté à 185 bpm: j'écris donc je suis... vivante.
Au retour, j'ai dépassé un cycliste qui a essayé de me rattraper, mais je l'ai finalement attendu un peu. C'était Walter parce que j'ai vu son nom sur sa bouteille. Un monsieur à l'accent anglophone (ou allemand?) d'un âge certain, avec un vieux dix vitesses, mais il était en jambes lui aussi!!!
En passant près des rapides du Richelieu, du côté de St-Mathias, c'était triste parce qu'il y avait plein de voitures de police et de pompiers pour aller chercher le corps du deuxième suicidé qui s'est jeté du pont de Richelieu... à moins qu'il n'y en ait eu un troisième. Décidément, nous Nord-Américains, nous sommes vraiment trop bien nantis pour pouvoir nous permettre le luxe d'avoir des dépressions... Quand l'humain doit survivre pour subvenir à ses besoins, ils n'ont pas le temps de déprimer. Si vous avez des 'suceurs d'énergie' dans votre famille, passez-leur le message, ils se complaisent dans leur petit malheur de rien du tout et avec une autre perspective, ils se rendraient bien compte que la vie est vraiment trop belle et trop courte pour se morfondre. Bon... c'était ma petite montée de lait :-)
En espérant que j'aie pédalé tellement vite que ma grippe d'homme n'a pu me rattrapper lors d'un tournant!!!
Je suis allée courir aussi, un p'tit 10 minutes question de travailler cette transition. La deuxième course, c'est la plus difficile dans un duathlon.
Bon, je m'en vais entre bonnes mains: dans les bras de Morphée.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire