Certains le trouve bien pratique. Moi, je trouve que c'est une machine infernale!
Ça fait un certain temps que j'ai développé la théorie de ce syndrome, et j'en ai parlé pas plus tard qu'il y a deux semaines - lorsque mon amie Julie, dans sa grande candeur, durant un souper, m'a posé la question suivante: "comment ça se fait que t'es pas comme ta soeur"?
Euh, j'ai failli m'étouffer avec ma salade ou mes spaghettis!
Je me suis souvent posé cette question...
Elle provoque chez moi perplexité et anxiété.
J'ai souvent réfléchis sur la folie et la stabilité mentale.
Quand on est fou, on s'en rend-tu compte?
Un peu comme les gens qui parlent seul et tout haut...
C'est là que je lui ai dit que je ne devais quand même pas retenir des voisins!
Mais que, probablement à la différence de ma soeur, mon état d'être est moins marqué que chez ma soeur qui souffre du trouble de la personnalité Borderline.
Exemple de polytoxicomanie qu'on peut retrouver chez le TPB, mélangé à un p'tit verre de bière, ou deux, ou trois...
Je suis capable de nuances de gris, alors que pour elle, tout est soit noir, ou soit blanc. Chez elle, pas de demi-mesure! Moi, j'ai le compromis facile, on me dit "easy going".
J'ai partage le même sens de l'humour benêt que mon père et le léger déficit d'attention de ma mère (léger chez moi, mais lourd chez ma mère)!
À la différence de ma soeur, je reconnais mes faiblesses, j'en suis consciente, je les nomme.
En ce qui à trait aux crises de colère intenses qu'on voit chez les personnes souffrants du TPB (trouble de la personnalité Borderline)... j'avoue que la seule fois où a surgit une colère irrationnelle chez moi, c'est lorsque j'ai pogné les nerfs après mon weedeater!
Je me souviens très bien de cette anecdote.
C'était l'été, il faisait chaud et humide et ça faisait au moins 15 minutes que je "gossais" avec la bobine de nylon pour que le fil puisse sortir tout seul comme dans le manuel d'instruction quand on frappe légèrement le pied du weedeater sur le sol.
Ben moi-là, au bout de 15 minutes de "gossage" et de maringouins qui me tournaient autour, j'ai décidé de "smasher" plusieurs fois ledit pied sur l'asphalte en me disant, dans ma tête: "y vas-tu sortir le câlice de fil de l'ostie d'bobine à marde" et en lâchant un gros cri primal dans la vraie vie. Nah, nah, je n'ai pas de double ou triple personnalité(s), mais juste des p'tites sections spécifiques dans mon cerveau mon une distanciation ou un détachement constructif!!!
Anyway, ça m'a fait du bien de "smasher" le weedeater parce que c'est là que j'ai pris la décision de faire tondre mon gazon par mon voisin.
Bref, le syndrome du weedeater, n'est pas du tout associé au TPB, non!
Le SDW vient de l'appareil lui-même. Je n'ai pas encore identifié spécifiquement si c'était la bobine ou le fil de nylon, mais en jasant avec mon autre voisin (qui a fait comme moi avec son weedeater), j'ai compris que l'appareil fait ressurgir des émotions de base du cerveau reptilien.
Quand j'ai conté à Julie le sort que j'avais réservé à mon weedeater, elle m'a dit: "je souffre du syndrome moi aussi"!
Et vous, souffrez-vous du SDW?
Vous savez, en parler, ça fait du bien!
Sublimer dans le sport aussi :-)