samedi 19 novembre 2011

Le syndrome du weedeater

Le weedeater ou coupe-bordure...

Certains le trouve bien pratique.  Moi, je trouve que c'est une machine infernale!

Ça fait un certain temps que j'ai développé la théorie de ce syndrome, et j'en ai parlé pas plus tard qu'il y a deux semaines - lorsque mon amie Julie, dans sa grande candeur, durant un souper, m'a posé la question suivante: "comment ça se fait que t'es pas comme ta soeur"?

Euh, j'ai failli m'étouffer avec ma salade ou mes spaghettis!

Je me suis souvent posé cette question...
Elle provoque chez moi perplexité et anxiété.
J'ai souvent réfléchis sur la folie et la stabilité mentale.
Quand on est fou, on s'en rend-tu compte?
Un peu comme les gens qui parlent seul et tout haut...

C'est là que je lui ai dit que je ne devais quand même pas retenir des voisins!
Mais que, probablement à la différence de ma soeur, mon état d'être est moins marqué que chez ma soeur qui souffre du trouble de la personnalité Borderline.

Exemple de polytoxicomanie qu'on peut retrouver chez le TPB, mélangé à un p'tit verre de bière, ou deux, ou trois...

Je suis capable de nuances de gris, alors que pour elle, tout est soit noir, ou soit blanc.  Chez elle, pas de demi-mesure!  Moi, j'ai le compromis facile, on me dit "easy going".
J'ai partage le même sens de l'humour benêt que mon père et le léger déficit d'attention de ma mère (léger chez moi, mais lourd chez ma mère)!
À la différence de ma soeur, je reconnais mes faiblesses, j'en suis consciente, je les nomme.

En ce qui à trait aux crises de colère intenses qu'on voit chez les personnes souffrants du TPB (trouble de la personnalité Borderline)... j'avoue que la seule fois où a surgit une colère irrationnelle chez moi, c'est lorsque j'ai pogné les nerfs après mon weedeater!

Je me souviens très bien de cette anecdote.
C'était l'été, il faisait chaud et humide et ça faisait au moins 15 minutes que je "gossais" avec la bobine de nylon pour que le fil puisse sortir tout seul comme dans le manuel d'instruction quand on frappe légèrement le pied du weedeater sur le sol.
Ben moi-là, au bout de 15 minutes de "gossage" et de maringouins qui me tournaient autour, j'ai décidé de "smasher" plusieurs fois ledit pied sur l'asphalte en me disant, dans ma tête: "y vas-tu sortir le câlice de fil de l'ostie d'bobine à marde" et en lâchant un gros cri primal dans la vraie vie.  Nah, nah, je n'ai pas de double ou triple personnalité(s), mais juste des p'tites sections spécifiques dans mon cerveau mon une distanciation ou un détachement constructif!!!

Anyway, ça m'a fait du bien de "smasher" le weedeater parce que c'est là que j'ai pris la décision de faire tondre mon gazon par mon voisin.

Bref, le syndrome du weedeater, n'est pas du tout associé au TPB, non!
Le SDW vient de l'appareil lui-même.  Je n'ai pas encore identifié spécifiquement si c'était la bobine ou le fil de nylon, mais en jasant avec mon autre voisin (qui a fait comme moi avec son weedeater), j'ai compris que l'appareil fait ressurgir des émotions de base du cerveau reptilien.

Quand j'ai conté à Julie le sort que j'avais réservé à mon weedeater, elle m'a dit: "je souffre du syndrome moi aussi"!

Et vous, souffrez-vous du SDW?
Vous savez, en parler, ça fait du bien!
Sublimer dans le sport aussi :-)

mardi 1 novembre 2011

Ménage!

Ceci devrait être l'avant-dernier épisode de la saga au sujet de ma soeur (le dernier sera quand elle sera placée en foyer supervisé et qu'elle voudra ravoir certains de ses effets).

Juste pour ma mère, qui continue à combattre le cancer, mes deux tantes et moi avons payé la ville de Longueuil pour pouvoir ravoir les effets de la saisie chez ma soeur.  Ma mère voulait ravoir la bague en diamant de ma grand-mère qu'elle avait donné à ma soeur.  On n'a jamais retrouvé la bague... mais c'est une autre histoire.
Ensuite, moyennant quelques autres dollars, j'ai eu droit à la livraison dans mon entrée de 4 cubes de GoCube (3'x5'x8').
Je les avais pour le week-end et il fallait les vider.
Avec l'aide de ma tante et de deux amis (Jean-François et Katherine), nous avons trié, jeté et remis en boîtes certains objets.

Et nous avons mis à la poubelle (qui est pour l'instant le côté de ma maison) un assez gros volume de "gogosses"!  Je pense qu'en plus de souffrir du trouble de la personnalité borderline, ma soeur commençait à souffrir du syndrome de Diogène.  En tout cas, on a mis au recyclage la collection complète de TV Hebdo pour les années 2005 et 2006, on a jeté de vieux vêtements datant probablement de la fin des années 80.

J'ai survécu à ces montagnes russes d'émotions en donnant les cours de spinning et en allant jouer avec Juliette sur le bord du Canal.  Ça m'a fait passer ma tristesse et ma rage.

Je vais pouvoir reprendre la course à pied et recommencer à nager de façon un peu plus régulière.

Ce que je retiens de cette leçon?
Il faut éviter d'accumuler pour les "en cas", se garder de la place pour respirer et se clarifier les idées.
J'ai aussi constaté la générosité de mes amis, par leurs gestes ou leurs paroles.

Tout ça a quand même été un peu éreintant.


J'ai voulu me détendre en prenant un bon bain chaud avec de l'eucalyptus (parce que j'ai mal à la gorge).
On repassera pour la détente: Juliette qui voulait jouer avec Watson et Watson qui donnait des baffes à Juliette.  Juliette qui était ensuite bien intriguée par le concept du bain (je prends surtout des douches car je deviens impatiente quand je prends des bains à cause de l'immobilisme).  La Miss léchait le rebord de la baignoire et voulait boire l'eau!!!  Je me détendrai dans mon lit d'abord!
Mais, enfin, ouf, je peux souffler: les deux gros bacs de recyclage ont été vidés, les ferrailleurs sont venus chercher le frigo, la cuisinière.  L'énergie peut recommencer à circuler.