Hier, un 5km mollo avec la Mizz!
Contente, contente: ça faisait 3 semaines qu'elle ne courait pas à cause de sa toux de chenil.
Elle jappe encore enrouée, mais elle a retrouvé ses papattes de coureuse!
De mon côté, j'en ai profité pour étrenner mes nouveaux runnings d'hiver.
Je trouvais désagréable l'hiver passé de courir en canicross avec des crampons.
J'ai trouvé les Salomon SpeedCross 3cs très légers, confortables.
J'ai hâte de voir comment ils se comporteront sur les routes en hiver!
Récits des entraînements, motivations et péripéties d'une pseudo triathlète.
mercredi 19 octobre 2011
vendredi 14 octobre 2011
Cancer de l'âme
Je crois que j'ai déjà vaguement parlé de ma soeur...
Avant, j'évitais d'en parler, c'était un sujet tabou.
Maintenant, je crois qu'il est important de dire...
Ma soeur a un cancer de l'âme depuis qu'elle est toute petite.
C'était, aux dires de ma mère, une enfant agitée, difficile.
Moi, j'étais sage comme une image, je ne dérangeais pas, je jouais toute seule...
Ah! Que de souvenirs avec les bonhommes Fisher Price: la maison, le chalet, le garage.
Ma soeur a trois ans de plus que moi.
Quand j'étais petite, elle me faisait fâcher, riait de moi quelquefois mais, je l'aimais quand même.
Elle me montrait des choses, j'appréciais ses talents artistiques, ses idées excentriques.
À l'adolescence, les choses se sont compliquées un peu...
Elle avait des accès de révolte contre ma mère et a déjà voulu la battre une fois.
Je les avais séparées et j'avais dit à ma soeur: "touche-pas à ma mère".
Mais j'aimais ma soeur quand même, et, quelquefois, on allait au cinéma, à La Ronde ensemble.
Dans sa vie de jeune adulte, j'ai vu comme ma soeur était manipulatrice et, parfois, carrément méchante.
J'ai commencé à l'aimer un peu moins, mais c'était ma soeur quand même.
Tout lui était dû, elle était incapable de remercier les gens, voulait toujours se comparer aux gens riches et célèbres, ne voulait pas travailler... Elle accusait la société, elle était adepte du No Future.
J'ai suivi mon chemin, il m'a mené jusqu'à la terre des Aztèques durant quelques années.
Je suis revenue, j'ai vu ma soeur, ce qu'elle était devenue et j'ai décidé de couper les ponts car elle était l'incarnation d'une personne toxique, caractérielle, violente, manipulatrice, profiteuse, constamment insatisfaite.
Je n'ai pas reconnu ma soeur, je n'avais plus de soeur.
Je ne la revoyais que durant les réunions familiales.
Le dernier Noël où je l'ai vue, il y a environ 10 ou 15 ans, elle était en crise de manque.
Elle avait réussi à gâcher la fête pour tout le monde en faisant des commentaires blessants.
Ça m'avait littéralement rendu malade et j'avais dû vomir dans un banc de neige en retournant chez moi (et ce n'est pas parce que j'avais abusé de la dinde)! J'étais complètement à l'envers.
C'est à ce moment que j'ai décidé de couper les liens avec elle.
J'ai fait une dernière tentative pour lui parler en essayant un genre de tentative de "thérapie de la confrontation"... Ouille. J'ai déclenché chez elle une rage qu'elle a transférée sur ma mère.
J'en ai déduis que les gens trop proches ne peuvent parfois pas aider leurs proches.
Naturellement, j'avais toujours de ses nouvelles par ma mère ou une tante.
Elle leur faisait des chichis, les manipulait... et elle s'est mise à être méchante avec elles.
Ma mère et ma tante ont aussi arrêté de la voir aussi, mais prenait de ses nouvelles de temps en temps.
Nous étions d'accord, mes tantes, ma mère et moi pour dire que ma soeur allait mal finir avec ses abus de polytoxicomane et ses tentatives de suicide.
Comment résumer la détresse, la maladie de ma soeur?
Difficile.
De son côté à elle, c'est le déni. Elle ne souffre pas de maladie mentale, mais de narcolepsie, d'un dérèglement de sérotonine dans son cerveau et veut des pilules pour pouvoir les mélanger à de l'alcool. Elle n'a jamais voulu suivre de psychothérapie, ni d'avoir un suivi sauf pour sa prescription de pilules.
Aujourd'hui, en revenant à la maison, j'ai eu cette nouvelle tragique qui m'affecte beaucoup mais ne me touche pas en même temps. Je pense qu'on appelle ça de la distanciation en psychanalyse...
Ma soeur s'est jetée en bas du 4ème étage d'où elle demeurait (elle a été évincée de son HLM pour non-paiement de loyer).
Elle avait une hanche tellement égrenée qu'on lui a posée une prothèse, elle est blessée au dos.
Elle n'est pas morte, mais j'aurais tendance à réagir comme ma grand-mère et je me suis dis: "mon Dieu, venez la chercher, elle est tellement malheureuse".
Ma soeur a un cancer de l'âme, ma mère a le cancer colorectal et du foie.
Et moi? Moi dans tout ça, je suis la personne raisonnable, qui ne dérange pas.
Mais moi, je n'ai pas le cancer de l'âme, ni le cancer colorectal ou du foie.
Moi, je poursuis mon chemin, j'essaie de garder ma bonne humeur et je cultive mon ébahissement.
Et puis, j'avais un cours de spinning à donner ce soir! :-)
Merci la vie, merci le sport!
Avant, j'évitais d'en parler, c'était un sujet tabou.
Maintenant, je crois qu'il est important de dire...
Ma soeur a un cancer de l'âme depuis qu'elle est toute petite.
C'était, aux dires de ma mère, une enfant agitée, difficile.
Moi, j'étais sage comme une image, je ne dérangeais pas, je jouais toute seule...
Ah! Que de souvenirs avec les bonhommes Fisher Price: la maison, le chalet, le garage.
Ma soeur a trois ans de plus que moi.
Quand j'étais petite, elle me faisait fâcher, riait de moi quelquefois mais, je l'aimais quand même.
Elle me montrait des choses, j'appréciais ses talents artistiques, ses idées excentriques.
À l'adolescence, les choses se sont compliquées un peu...
Elle avait des accès de révolte contre ma mère et a déjà voulu la battre une fois.
Je les avais séparées et j'avais dit à ma soeur: "touche-pas à ma mère".
Mais j'aimais ma soeur quand même, et, quelquefois, on allait au cinéma, à La Ronde ensemble.
Dans sa vie de jeune adulte, j'ai vu comme ma soeur était manipulatrice et, parfois, carrément méchante.
J'ai commencé à l'aimer un peu moins, mais c'était ma soeur quand même.
Tout lui était dû, elle était incapable de remercier les gens, voulait toujours se comparer aux gens riches et célèbres, ne voulait pas travailler... Elle accusait la société, elle était adepte du No Future.
J'ai suivi mon chemin, il m'a mené jusqu'à la terre des Aztèques durant quelques années.
Je suis revenue, j'ai vu ma soeur, ce qu'elle était devenue et j'ai décidé de couper les ponts car elle était l'incarnation d'une personne toxique, caractérielle, violente, manipulatrice, profiteuse, constamment insatisfaite.
Je n'ai pas reconnu ma soeur, je n'avais plus de soeur.
Je ne la revoyais que durant les réunions familiales.
Le dernier Noël où je l'ai vue, il y a environ 10 ou 15 ans, elle était en crise de manque.
Elle avait réussi à gâcher la fête pour tout le monde en faisant des commentaires blessants.
Ça m'avait littéralement rendu malade et j'avais dû vomir dans un banc de neige en retournant chez moi (et ce n'est pas parce que j'avais abusé de la dinde)! J'étais complètement à l'envers.
C'est à ce moment que j'ai décidé de couper les liens avec elle.
J'ai fait une dernière tentative pour lui parler en essayant un genre de tentative de "thérapie de la confrontation"... Ouille. J'ai déclenché chez elle une rage qu'elle a transférée sur ma mère.
J'en ai déduis que les gens trop proches ne peuvent parfois pas aider leurs proches.
Naturellement, j'avais toujours de ses nouvelles par ma mère ou une tante.
Elle leur faisait des chichis, les manipulait... et elle s'est mise à être méchante avec elles.
Ma mère et ma tante ont aussi arrêté de la voir aussi, mais prenait de ses nouvelles de temps en temps.
Nous étions d'accord, mes tantes, ma mère et moi pour dire que ma soeur allait mal finir avec ses abus de polytoxicomane et ses tentatives de suicide.
Comment résumer la détresse, la maladie de ma soeur?
Difficile.
De son côté à elle, c'est le déni. Elle ne souffre pas de maladie mentale, mais de narcolepsie, d'un dérèglement de sérotonine dans son cerveau et veut des pilules pour pouvoir les mélanger à de l'alcool. Elle n'a jamais voulu suivre de psychothérapie, ni d'avoir un suivi sauf pour sa prescription de pilules.
Aujourd'hui, en revenant à la maison, j'ai eu cette nouvelle tragique qui m'affecte beaucoup mais ne me touche pas en même temps. Je pense qu'on appelle ça de la distanciation en psychanalyse...
Ma soeur s'est jetée en bas du 4ème étage d'où elle demeurait (elle a été évincée de son HLM pour non-paiement de loyer).
Elle avait une hanche tellement égrenée qu'on lui a posée une prothèse, elle est blessée au dos.
Elle n'est pas morte, mais j'aurais tendance à réagir comme ma grand-mère et je me suis dis: "mon Dieu, venez la chercher, elle est tellement malheureuse".
Ma soeur a un cancer de l'âme, ma mère a le cancer colorectal et du foie.
Et moi? Moi dans tout ça, je suis la personne raisonnable, qui ne dérange pas.
Mais moi, je n'ai pas le cancer de l'âme, ni le cancer colorectal ou du foie.
Moi, je poursuis mon chemin, j'essaie de garder ma bonne humeur et je cultive mon ébahissement.
Et puis, j'avais un cours de spinning à donner ce soir! :-)
Merci la vie, merci le sport!
lundi 3 octobre 2011
Anticlimax
Pffft! Normalement, le point culminant aurait été: "Heille, j'ai couru Bristol en 4hXX"!
À la place, je vous raconterai que j'ai passé le week-end à faire la patate de sofa avec au minimum trois chats couchés sur moi tandis que Juliette se faisait garder à la pension.
Tout ça à cause d'une mauvaise grippe!
Non, mais y'a-tu pas plus anticlimax que ça?
Ça a commencé mardi.
J'avais les yeux qui piquaient.
Je mettais ça sur la faute d'une allergie quelconque au pollen sauf que lorsque je suis allée voir sur le site internet des prévisions de pollen, c'était "bas" pour tout.
J'ai accusé les particules de pollution à cause d'un feu qui a eu lieu pas loin de chez nous.
J'ai commencé à éternuer jeudi...
J'étais complètement KO vendredi matin, avec un peu de fièvre.
"Ah bin kin"! Les yeux qui brûlent c'est aussi un symptôme de la grippe!
Et la cerise sur le sundae... MA Juliette souffre de la toux du chenil!
Je lui donne du sirop Stodal pour enfants aux 2 heures.
À part la toux, elle n'a pas eu d'autres complications, mais elle doit arrêter le canicross (et moi aussi) pour environ deux semaines.
Alors, qu'est-ce que fait une coureuse lorsqu'elle déprime un peu et qu'elle ne peut courir?
Elle mange de la tarte aux pommes (c'est la saison) et magasine ses futurs running shoes d'hiver parce que oui... il va probablement neiger dans un mois!!!
À la place, je vous raconterai que j'ai passé le week-end à faire la patate de sofa avec au minimum trois chats couchés sur moi tandis que Juliette se faisait garder à la pension.
Tout ça à cause d'une mauvaise grippe!
Non, mais y'a-tu pas plus anticlimax que ça?
Ça a commencé mardi.
J'avais les yeux qui piquaient.
Je mettais ça sur la faute d'une allergie quelconque au pollen sauf que lorsque je suis allée voir sur le site internet des prévisions de pollen, c'était "bas" pour tout.
J'ai accusé les particules de pollution à cause d'un feu qui a eu lieu pas loin de chez nous.
J'ai commencé à éternuer jeudi...
J'étais complètement KO vendredi matin, avec un peu de fièvre.
"Ah bin kin"! Les yeux qui brûlent c'est aussi un symptôme de la grippe!
Et la cerise sur le sundae... MA Juliette souffre de la toux du chenil!
Je lui donne du sirop Stodal pour enfants aux 2 heures.
À part la toux, elle n'a pas eu d'autres complications, mais elle doit arrêter le canicross (et moi aussi) pour environ deux semaines.
Alors, qu'est-ce que fait une coureuse lorsqu'elle déprime un peu et qu'elle ne peut courir?
Elle mange de la tarte aux pommes (c'est la saison) et magasine ses futurs running shoes d'hiver parce que oui... il va probablement neiger dans un mois!!!
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